La croisière de JOZ 3

Récit N° 7 - Las Palmas - TRAVAUX - Avril etc ...

LAS PALMAS  -  Les  Nombreux TRAVAUX de Michel

 

 

Avril 2007     RETOUR  à Las Palmas pour régler les PROBLEMES

 

 

LE RETOUR

 

Bien que Michel ait plongé pour nettoyer un peu notre coque avant de partir de Los Cristianos nous avançons difficilement dans une mer hachée …

Michel propose de s'arrêter dans un petit port … mais il est en pleine « mutation » : plein de pontons par encore en usage et tous les bateaux regroupés dans le reste de place disponible, pas moyen d'y ajouter une épingle, encore moins une ancre !

Comme Jacques d'Athéna a indiqué à Michel un mouillage à l'angle de l'ile, nous y allons : « La Montagne Rouge », c'est le paradis, des avions nous volettent au dessus (c'est à coté de l'aéroport) mais surtout la mer est calmée et le vent détourné par cette montagne presqu'ile …

Nous repartons à 19h, sachant que la nuit, le vent faiblit et en général la mer aussi.

Le vent est Nord-Est, c'est à dire de face, mais de plus, entre les iles il se renforce et entraine un courant très important contre nous.

Nous tirons notre premier bord, et le second au lieu de nous remonter au nord nous envoie sur Ténériffe … On n'est pas arrivé ! Tous nos bords sont catastrophiques à cause du courant, la visite de quelques dauphins ne nous distrait pas, c'est dire !

Et au matin pas assez de vent ! C'est le moment de relancer le moteur … enfin     il démarre !    Nous décidons de le garder jusqu'au ponton.

 

Nous arrivons vers 17 heures.

Après les formalités et le plein de gas oil, nous arrivons sur « notre » ponton.

Nous sommes accueillis par une Française qui a pris « notre » place, les Vent de Folie, les Athéna, Alin de Paul Gauguin II qui nous emmène a son bord pour nous rafraichir avec une bière et nous remonter le moral avec l'un de ses petits vins de l'Ardèche  ...   ....

 

 

Y a pas à dire on est bien entouré de ses amis !

 

 

En rentrant du Paul Gauguin II, un coup de fil, c'est le transporteur qui nous annonce la livraison de l'anémomètre TackTick  demain entre 9 heures et midi … il arrivera à 14h30. Mais qu'importe !

En passant au Club, je récupère le paquet que nous ont envoyé Pierre et Marie-Thérèse Mallet : Nous pouvons désormais arborer fièrement les couleurs de la Normandie !

 

CELA S'ANNONCE BIEN !

 

 

ANEMOMETRE  SUITE …

Dés réception, je réinitialise le réseau sans fil anémomètre – loch, sondeur Tout Marche !

 

 

Michel regrimpe en haut du mat (vive les échelons ! mais ils vont commencer à être usés !) 

 

 

Déception là haut ça ne marche plus!   Tous les essais que nous pouvons faire n'y changent rien. Donc à suivre !

 

DEMARREUR 2° épisode

Jacques propose à Michel d'autopsier son démarreur …

Une soudure des balais est trop grosse et touche le boîtier, et d'un !

Mais le démarreur ne démarre toujours pas !

 

DEMARREUR 3° épisode

Le 9 avril, nous nous adressons à LA grosse boîte d'électronique de Las Palmas « Rod Ritol ».

Voici leur prestation : ils emportent le matériel, téléphonent pour dire que le lanceur du démarreur est mort, et confirmer que l'alternateur Motorola est mort ils proposent un lanceur de démarreur pour 50 €, livrent et font payer 200€ pour le déplacement, les essais et le lanceur.

L'électricien devait venir nous livrer le 12 dans l'après-midi, nous l'attendrons toute l'après-midi ! Il vient le lendemain à midi avec ordre de livrer le matériel, se faire payer et repartir mais de ne pas le monter !

Pendant que Michel remonte le démarreur, toutes les 5 minutes son patron l'appelle au téléphone, lui disant « fais toi payer et rentre ! » et bien sûr il l'engueule d'être encore là …

Pas de montage, ça marche, tant mieux, si ça ne marche pas, ce n'est pas leur problème !!!!!  

 Nous sommes le 13 avril ! Et ça ne marche pas.

 

Forcement à priori, on pense quand même qu'ils nous ont livré un matériel qui marche, l'électricien nous a affirmé qu'il l'a testé  donc que c'est nous … le bateau … l'électricité …la clé de contact … que sais-je ? qui déconne !

 

Alors Jacques et Michel démontent le tableau de commande, essaient encore  TOUJOURS RIEN

 

DEMARREUR 4° épisode        du 17 au 19 avril  un record !

Une nouvelle semaine commence, le mardi 17, Enrique de Rol Nautic (société ayant le même patron que la fameuse société d'électronique) a qui je raconte nos déboires, me dit qu'il connait un TRES bon électricien de marine et qu'il va me l'envoyer.

 

Le jour même, le collègue du très bon électricien vient prendre le démarreur coiffé du lanceur 'neuf' fourni par la grosse boîte d'électronique pour les tester.

Il revient le lendemain en demandant des précisions sur ce lanceur … Il nous dit qu'il faut au moins 50 ampères pour le faire marcher !  Et qu'il ressemble à une pièce qu'on aurait eue dans le fond d'une caisse depuis bien longtemps et qu'on aurait repeint !!!  … Il nous demande l'ancien lanceur, celui qui a été déclaré 'mort'. Heureusement on avait pris la précaution de réclamer.

Le soir il revient en nous disant « Votre démarreur et son lanceur fonctionnent très bien », remontez-le, on revient vers 19h !

A 19h, avec la pince 'miracle', ils testent tous les branchements, retirent et changent quelques fils que l'électricien de Los Cristianos nous avaient ajoutés.

A 19h30 Michel tourne la clé de contact et le moteur démarre comme il avait toujours démarré !

 

Pendant qu'il testait les câbles du démarreur, Toni nous fait remarquer que nous avons une fuite du coté de la sortie du refroidisseur … Affaire à suivre !

 

Après ce résultat nous leur demandons de nous monter notre alternateur MasterVolt, que Michel vient d'acheter … et de nous dire si notre alternateur Motorola est … réparable ???

 

CONCLUSION : Ce 19 avril, le moteur démarre, mais il a une fuite !

 

 

ANEMOMETRE suite 2°

Après avoir constaté que la liaison radio de notre anémomètre se coupait quand la girouette se trouvait dans les environs immédiats de sa place sur le mat, nous avons envoyé des mails au vendeur, à l'importateur, au fabricant, pour demander s'ils avaient connaissance de « quelque chose » qui pourrait perturber la liaison radio … Le silence de la réponse nous a fait sentir que cette question ne se posait pas.

 

Dans notre chasse aux ondes, Michel a même démonté notre antenne TV !

 

 

Cela n'était pas grave parce que les programmes aux Canaries sont très mauvais et que nous avions beaucoup d'autres distractions telles que des visites entre navigateurs, des soirées internet, des ballades après la nuit tombée, la lecture des journaux … Bref on ne la regardait jamais.

 

Ayant vu que RolNautic, notre Ship préféré à Las Palmas, vendait des TackTick, nous avons demandé à Enrique si quelqu'un pourrait s'intéresser à notre cas, ici …

Comme tout s'imbrique, c'est ce jour là que je parle de mes déboires de démarreur et qu'il nous envoie Tino et Frédérico.

Une semaine plus tard, le technicien qui s'occupe de TackTick à Las Palmas, Sergio, nous demande la photocopie des factures pour demander une prise en charge sous garantie par l'importateur à Barcelone.

Régulièrement je demande des nouvelles … Enrique téléphone à Sergio, qui répond ou ne répond pas …

Rappeler la semaine prochaine ! 

Et la fin du mois arrive, l'autre commence …

 

 

ET LA FUITE AU MOTEUR  -  PERKINS    efficace !

Michel a vu que la fuite venait d'un coude en fonte qui n'avait jamais posé de problème mais qu'il a changé pour un neuf par précautions avant de partir.

Il le démonte, et moi dans un élan de zèle je gratte le joint papier ! Pour ma punition je vais acheter du papier à joint et j'en découpe deux. Mais cela fuit toujours et de plus en plus … Le bord fêlé du coude casse, encore une pièce neuve !

 

 

Lundi 23, nous trouvons prêt du port de commerce le concessionnaire Volvo Perkins qui peut nous faire venir la pièce en une semaine, Michel en profite pour commander un nouveau barillet et quelques pièces du tableau de commande.

De retour au bateau il nous téléphone que si l'on commande cet après-midi on pourra avoir les pièces jeudi ! Donc j'y retourne ! 2 heures de marche à nouveau.

Et jeudi 26 au matin coup de fil, les pièces sont là !

 

 

LE GAZ …  On pose le problème

En France nous échangeons nos bouteilles, elles sont testées avant d'être remplies, celles qui ne sont pas conformes sont éliminées. Nous avons donc des bouteilles quelquefois très vieilles, en général de plus de dix ans, mais sûres.

A l'étranger les gens sont propriétaires de leur bouteille, et pour éviter les accidents dus à la vétusté les Espagnols ont voté une loi interdisant de recharger les bouteilles de plus de dix ans.

Nous devons donc recharger notre bouteille de plus de 10 ans nous même à l'aide de bouteille française récente que l'on peut faire recharger ou de bouteille espagnole que l'on nous prêterait mais dans ce cas il faut trouver des tuyaux des robinets, des détendeurs à bidouiller etc. …

Nous devons donc aller à la chasse aux pièces.

Aussi après notre visite au concessionnaire Volvo Perkins nous allons voir une grande quincaillerie industrielle, beaucoup plus loin sur le même chemin, cela a été une superbe ballade, on domine le port de commerce et les chantiers qui réparent des chalutiers géants et de gros cargos.

Mais nous n'y avons rien trouvé !

 

 

L'ALTERNATEUR  Antonio et Fréderico  QUEL SERVICE !!!

Le lundi 23, Frédérico nous annonce que le Motorola est réparable pour 200€. Banco !

Le 26, Tino et Frédérico viennent mettre en place le Master Volt, avec toutes ses subtilités nous sommes contents qu'ils s'en occupent. Ils nous donnent quelques conseils à propos de nos multiples moyens de charge du circuit électrique etc.

Le 27, ils reviennent pour voir si tout va bien et se faire régler …

Nous n'avons plu d'alarme moteur au moment du démarrage le buzzer est hors service !

Frédérico va chercher deux buzzers et Toni désaccouple les deux alarmes (pression d'huile et température). Encore une heure de travail !

 

Ils sont vraiment serviables, compétents, honnêtes, aimables qu'ajouter encore !!!

 

Dans notre carnet : 

Electricidad nautica : Augustin Moran Valido (dit Tino)

Tel : 670 647 166   e-mail : amova_tino@hotmail.com

 

 

 

MES LUNETTES – PREMIERE   (PAIRE)

Avec la perte de mes lunettes à Los Cristianos, il ne me reste que mes anciennes lunettes … Aussitôt arrivés à Las Palmas je prends contact avec mon opticienne qui me dit pouvoir me refaire exactement les mêmes lunettes et me le expédier !

Pour 1 €uro de plus Atoll, fait une deuxième paire avec une optique pour le soleil, je lui demande de bénéficier de cette offre mais avec des verres blancs. C'est OK.

Cette deuxième paire ayant un défaut, elle m'envoie la première paire … Je la reçois très vite le 7 mai.

 

 

Déjà le mois de MAI !   

 

 

LUNETTES … DEUXIEME !

J'ai donc reçu ma première paire le 7 mai.

Je patiente quelques semaines pour la seconde qui doit être refaite, mais quand même ça me semble long, je téléphone (vive Skype !) L'opticienne fait des recherches auprès de la poste …

Elle apprend que MES lunettes sont à la douane  …….

                                       AU CANADA !!!! 

Je crois que les préposés ont fait l'impasse sur la géographie, ce n'est peut-être plus une matière obligatoire !  Ou la lecture rapide Canaries Canada ?  !!!!!

 

 

ANEMOMETRE suite 3

Nous avons eu enfin la réponse, l'Espagne ne prend pas la garantie de la France !

Alors qu'est-ce qu'on fait ?

Sergio ne veut pas se déplacer, parce que c'est cher ! Et la place au port pour attendre, croit-il que c'est gratuit ?

Il demande donc qu'on lui passe l'aérien et le répétiteur pour les tester. Je lui fait une bafouille pour lui dire que sur le pont du bateau, sur le ponton à une distance supérieure à la hauteur du mat CA MARCHE ! C'est EN HAUT du MAT que ça S'ARRETE !

Une semaine après il renvoie le matériel en disant qu'il marche ... chez lui !

Le 14 mai, il vient VOIR. Et il a VU, le matériel cesse de fonctionner à quelques dizaines de centimètres de son emplacement.

On a eu un échange standard avec le fabricant en Angleterre début avril alors Barcelone accepte d'envoyer un nouvel ensemble dans le cadre de la garantie.

LE 29 MAI, Sergio, s'en vient avec le nouveau matériel sur JOZ III … et il voit encore ce qu'on lui répéte depuis presque DEUX MOIS !

                   Il s'en retourne plein d'interrogations !

 

 

 

Et le mois de JUIN est arrivé !   

 

 

LUNETTES … DEUXIEME !   suite et fin …

J'ai reçu ma deuxième paire le 4 juin.

Un GRAND MERCI à ATOL de OUISTREHAM

 

 

ANEMOMETRE suite 4

Sergio revient le 7 juin avec un autre aérien.

                             Rien n'y fait. Il est désespéré, nous aussi …

 

 

Le 15 juin, Michel achète un anémomètre « à fil »… un RAYMARINE. Nous devons donc passer un câble dans le mat (le 20) démonter les plafonds pour le faire passer jusqu'à la descente (le 25) où il faut faire une boîte étanche pour le répétiteur …

Cela marche, on remet les plafonds.

Dans la notice il est dit de ne pas faire marcher l'anémomètre avant de l'avoir étalonné en faisant faire au bateau 3 tours sur lui-même.

Le 6 juillet, jour du départ, ENFIN, de Las Palmas, on essaie d'allumer l'anémomètre pour faire les fameux trois tours.

Rien à faire. « On est maudit » comme dirait quelque ami(e)s ayant des problèmes similaires, mais pour leur pilote !

 

 

A La Goméra, nous testons les connexions, elles semblent bonnes.

Enrique de Rol Nautic nous demande de lui envoyer pour qu'il le teste sur un autre voilier à Las Palmas. Envoi le 14 juillet.

Comme Michel était encore en haut de son mat pour démonter l'aérien du Raymarine, je lui est proposé d'essayer de remonter le TackTick … et devinez ce qui arriva … Le TackTick MARCHA !!!

 

D'autre part, l'anémomètre Raymarine marche à Las Palmas, donc probablement en remontant le plafond on a endommagé un FIL …GRRRR

Enrique part en vacances ….

Nous attendons le retour de notre anémomètre Raymarine à La Goméra

Parti, pas parti, revenu … Bref reçu le 18 AOUT à 11heures !

 

 

ANEMOMETRE  SONDEUR et LOCH  TACKTICK  « sans fil »  

Conclusion à Salvador Brésil  ce 19 octobre

 

4 à 5 heures avant d'arriver sur la côte de Salvador, l'anémomètre TackTick se met à avoir des faiblesses et s'arrête de fonctionner ….

Un peu plus tard en se rapprochant encore c'est le loch-sondeur TackTick qui fait de même !

Et nous devons, de nuit, longer la côte de près pour passer le long d'un banc de sable. Pour connaitre la profondeur où nous étions j'ai fait fonctionner le répétiteur du loch-sondeur à coté de l'émetteur (1 à 3 mètres), dans la coursive.

En s'éloignant de la ville de Salvador, dans la baie, j'ai pu ramener peu à peu le répétiteur du loch-sondeur vers sa place dans le cockpit, et dans la rivière Paraguaçu l'anémomètre s'est remis à fonctionner mais il s'est à nouveau arrêté à Itaparica !!!

 

Pour utiliser nos répétiteurs « sans fil » il nous faut aller loin des « ondes » des grandes villes.

 

 

Mais le premier anémomètre qui ne marchait qu'à 80 cm du répétiteur loch-sondeur avait un défaut et est tombé réellement en panne au large de Madère (loin de toute ville).

 



31/10/2007
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