La croisière de JOZ 3

Récit n° 43 - Croisière sur le Rio Négro (Uruguay) - 2° partie - mai 2009 (en cours)


CROISIERE sur le RIO NEGRO

 




Remontée agréable du Rio Uruguay jusqu'à l'entrée du Rio Négro dont il faut prendre le bras nord (le plus étroit, mais le seul ayant une profondeur suffisante) en passant entre les balises ...


et en les suivant


Le temps est au beau, le Capitaine est content.


Puis nous avons l'impression de pénétrer dans un lac, tant le Rio s'élargit. A gauche nous allons trouver ...

VILA SORIANO

Dimanche 5 : 9h20 – 17h30 (8h10 de navigation)


Vila Soriano se situe à la place d'une "réduction" fondée en 1624 par les missionnaires jésuites.


Elle fut la capitale de la région avant Mercedes. C'est une ville historique importante pour les Uruguyens.








Aucun commentaire, on se sent bienvenu !



L'église construite à partir de 1751 sur une vaste place


l'entrée est encadrée de palmier impériaux (il devait y en avoir 4 à l'origine)



Cette plaque dans le jardin de l'église commémore le serment des Trenta y Tres Orientalles qui arrivent sur le territoire Uruguayen,ici même, le 15 avril 1825 pour le libérer.



Vite le répellant, c'est l'heure des moustiques !


Nous n'avons trouvé qu'une "boulangerie" et une entrée de maison qui vendait des boissons et snacks ouverts sur la place de l'église. Le pain était bons.


Ce matin, lundi je pars faire quelques emplettes ...



En chemin je rencontre une dame à qui je demande où trouver une boutique pour fruits légumes etc. Il s'avère que c'est une allemande de Berlin qui vit 6 mois par an ici ! Elle me dit que la ville est très pauvre, le sol des maisons est en terre battue, la cuisine sous un auvent, pas de chauffage ... Elle a une maison la "Casa Alemana" qui a tout le confort, elle loue des chambres aux visiteurs et va de ce pas acheter du nescafé et tout pour le petit déjeuner de ses locataires. Nous parlons de Pâques toute proche, elle a acheté des oeufs en chocolat pour les enfants des gens qu'elle fréquente et se propose de les cacher dans son jardin après le retour des cloches pour leur faire connaitre les coutumes européennes !

Nous nous arrêtons devant la fenêtre à barreaux d'une maison, dans la pièce derrière il y a des fruits, des légumes, des conserves, de l'épicerie. J'achète du raisin, le meilleur que nous ayons mangé, et quelques tomates oignons ... Pour le poulet, on pourra le tuer ce soir. Merci, nous repartons maintenant !




Nous visiterons mieux Vila Soriano au retour


RIO NEGRO

Lundi 6 : 12h40 – 16h45 (4h)

Mardi 7 : 11h30 – 15h10 (3h40)

 



Comme vous le voyez rien ne distrait le skipper, une main sur la barre, un oeil sur la carte

Nous devons passer entre la bouée et la rive


nous faisons du rase-plantes



et même du rase-rives ... au loin on aperçoit deux voiliers argentins mouillés près d'une plage, et ils se baignent.



D'autres vacanciers sur la plage au loin ...


Voilà, on se baigne, on se bronze et on boit un petit coup ! On comprend que la viande soit bonne !



MERCEDES

Arrivée le 7 avril – Repartis le vendredi 8 mai !

DOIGT DECROCHE CHAÎNE !

En quittant Vila Soriano, en remontant la chaîne de l'ancre, un point dur, CRAC, le doigt décroche chaîne qui avait du se déformer peu à peu, bien qu'en fonte d'aluminium, a cassé.

La chaîne a tendance à vouloir remonter sur le barbotin, et bourrer. Il faut donc tirer sur la chaîne dans le poste avant quand on la remonte, c'est gênant et peut s'avérer dangereux en cas de dérapage par vent et/ou courant forts et obstacle proche. DONC nous décidons de ne pas sursoir à la commande d'un doigt 8€ et son expédition 35€, car il est déformé donc inutilisable pour en faire faire une copie en inox.

Nous recevons par mail une facture pro format de Goïot.

Je vois dans le supermarché un guichet DHL. Nous revenons aux heures d'ouverture pour avoir l'adresse exacte. Il faut alors aller voir ailleurs, et là la responsable nous envoie au bureau de la concurrence FEDEX ou TIEMPOST. Nous rencontrons Margot. Elle est compétente, gentille, patiente, va au devant de la résolution de n'importe quel problème même éloigné de sa compétence.

Elle nous donne son adresse. Nous allons à mon QG la confétéria Don Peperone qui a internet (où je passe mes après-midi en consommant un café, une bouteille d'eau ou une bière), envoyer un mail pour demander à notre correspondante à la banque d'effectuer le paiement pour notre pièce, facture pro format à l'appui pour toutes coordonnées.

Un mail automatique me répond qu'elle est en vacances et s'en occupera à son retour !

Un second mail des ses collaborateurs nous informe qu'ils font le nécessaire.

Nous n'avons plus qu'à attendre.

Michel repeint la chaîne du mouillage avec une peinture fluo qui flash !

Nous prenons nos habitudes à Mercedes : trois supermarchés complémentaires, trois restaus aux différentes spécialités à des prix dissuasifs de faire de la cuisine, achat d'un ventilateur et de « chips » pour avoir un numéro de téléphone … Travail à mon blog : le voyage en Patagonie à la conféteria Don Peperone. Michel est toujours occupé à entretenir son Joz.

Jeudi23 avril, nous recevons un mail, la pièce est partie !

Mercredi 29 avril, Margot reçoit une enveloppe de FEDEX avec tous les papiers à propos de la pièce et la déclaration de FEDEX Uruguay de la pièce dont le prix déclaré est de 8€ + 38€, soit 46€ plus de 50US$, donc soumise à 50US$ de taxe à payer immédiatement. Je téléphone à FEDEX Montevideo, j'ai le jeune con qui a fait la déclaration et n'en démord pas, il me dit de prendre un despatchante et m'en donne le numéro de téléphone. Je téléphone à la despatchante qui me dit qu'elle prend 200 US$ pour ouvrir le dossier et un montant par opération et par temps passé ! Les bras nous en tombent ! Elle me conseille d'aller nous même à la douane de l'aéroport de Montevideo.

D'autre part Margot a été voir un douanier de ses bonnes relations à qui elle a exposé nos problèmes. Il lui dit que nous n'avons rien à payer, mais que nous devons aller à l'aéroport car il ne peut pas faire venir le paquet à la douane de Mercedes, malheureusement !

Nous allons voir ce douanier dans une douane dont les planchers sont défoncés et le bâtiment lamentable, il téléphone à la douane de l'aéroport, expose notre problème et nous donne le nom de la personne à rencontrer.

Nous prenons notre billet de bus pour  Montevideo pour le lendemain matin 6h30.

Lever 5 h, la gare est loin du port.

Trois heures et demi de bus. A 10h30, nous trouvons devant la gare un bus qui passe à l'aéroport à 11h. Il nous faut plus d'une heure pour trouver la douane, le bon bureau, la bonne personne, la cheffe, à qui j'explique que nous ne voulons pas payer plus. La pièce retournera en France et basta ! Michel lui montre la pièce cassée, c'est du SAV, elle demande alors à voir le paquet, l'ouvre, et ENFIN annule la taxe. Mais il nous faut quand même payer la « consigne » de la douane.

Comme nous avons terminé notre boulot du jour, nous nous octroyons la fin de la journée à Montevideo. D'abord déjeuner au Forgon, puis promenade … Nous avons décidé de prendre le bus de 18 heures.

Les abords de la gare routière sont pleins de monde, la gare routière elle-même est si pleine qu'il est difficile dans la foule de s'approcher du guichet pour Mercedes. Enfin je demande nos deux billets et le vendeur répond qu'il n'a des places que pour lundi 4 ! Nous sommes, voyons, le jeudi 30 avril, veille du 1° MAI  FERIE avec PONT !

Heureusement il reste UNE place ce soir dans le bus de 22 h, nous pouvons prendre une deuxième place, au même prix, debout ! Banco pour 3h30 de trajet debout à partager équitablement.

En fait j'échange ma place pour prendre celle devant les WC, et, en avançant mon siège pullman, Michel peut s'asseoir sur la poubelle ! Un jeune homme proposera plusieurs fois à Michel d'échanger sa place avec lui.

C'est très content que nous retrouvons notre JOZ ce soir !

 

Pour ce qui est du doigt décroche chaîne, l'affaire n'est pas finie … notre guindeau a 23 ans, il semble que les cotes du barbotin aient changées, le doigt est trop court pour gratter les anneaux de la chaîne. Il faut en faire faire un. Nous allons donc voir Margot qui appelle son garagiste, qui arrive un quart d'heure plus tard pour nous emmener dans un atelier de mécanique. La pièce peut-être réalisée en inox de l'épaisseur voulue  mais l'inox doit venir de Montevideo.

Et voila 4 jours plus tard le doigt 'ad oc' est monté sur notre guindeau !

 

ALLIANCE FRANCAISE

Un soir, nous entendons un appel depuis le quai … C'est Madeleine, qui a vu un bateau battant pavillon français dans le port. Elle suit des cours à l'Alliance Française et me propose d'y faire une visite. Rendez-vous pris.

Je suis très bien accueillie par la classe de  . Mon seul regret est que j'étais préoccupée par ce doigt décroche chaîne et que nous sommes partis peu de temps après sans avoir eu le temps de nouer les bonnes relations que cette rencontre augurait.

 

 

Enfin après que Margot et son mécanicien soient venu prendre un verre à bord à la sortie de leur travail (21h).

Margot nous a amenée chez elle où elle vit avec sa mère passer une excellente soirée.

 

Au revoir Mercedes. Navigants, vous pouvez y passer, vous y serez bien reçus !

 

RETOUR

 

Une après-midi à Vila Soriano nous a permis de visiter le musée.

 

Un dernier au revoir au garde de la Prefetura qui nous rend les papiers que nous devons faire viser dans chaque port.

 

Et nous quittons le Rio Negro

 

Une escale à Nova Palmira, et c'est le rio Uruguay qui est dans notre sillage.

 

 

Et nous voila de retour à Colonia pour aller à Buceo le port de Montevideo et Piriapolis d'où nous partirons vers le Brésil

 

 




21/11/2009
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