La croisière de JOZ 3

Récit N° 20 - Rio de Janeiro - Janvier 2008

RIO DE JANEIRO

 

Foi o Rio qui passou em mia vida é meu coraçao se decho leva ...             dit la chanson 

 

Rio est passé dans ma vie et mon coeur s'est laissé emporter

 

 

Traversée de Salvador à Rio …

 

Vendredi 11 janvier 2008 ……    

 

 

De retour à Salvador, dans le port du CENAB.

 

Nous sommes vraiment contents d'avoir pu tout régler hier :

Le matin Policia Fédérale et Capitenaria dos Portos dans la foulée, terminé à 11 heures !

Déjeuner dans une churrascaria (Grill de viande) au kilo.

Après-midi : courses pour une semaine au Mercado Rodrigués (le pensum de Michel), retour en taxi, bien chargés,  

puis règlement du port et fin de journée sur internet au 2° étage du bâtiment de la marina, ajout des dernières photos au blog et mails à tous pour moi, météos pour Michel.

 

 

 

Salvador -> Rio : Une bonne route, une semaine environ.

 

Départ à 8 heures, comme prévu par le Capitaine, nous larguons les amarres seuls. Les Guerelec sont sur le catamaran Brossard, depuis hier ils leurs donnent plein d'informations sur la Nouvelle Zélande et l'Australie où la bande de bouffeurs d'écoute qui va convoyer le cata en France va aller courir.

 

Nous sortons de la Baie de Tous les Saints au bon plein, avec un vent de Est-Sud-Est force 2 à 3, à l'estime, l'anémomètre Tacktick ne se réveillera que ce soir.

A l'intérieur tous hublots ouverts dans le carré il fait  30°2.

Le vent  refuse et se renforce dans la soirée, donc nous sommes au près alors que les vents dominants le long du Brésil en cette saison sont dans le secteur Nord et donc que nous devrions être confortablement au portant !

 

Samedi 12

Le vent est d'Est, force 3 à 4, donc toujours au près.

L'alternateur d'arbre d'hélice nous chante un air de plus en plus désagréable … Michel change la courroie, et une douce musique se fait entendre, la musique soyeuse de la charge des batteries !

Ce n'est pas tout, hier nous avons mangé les 8 cuisses de poulet rôties,  aujourd'hui faute de mieux ce sera saucisses précuites à réchauffer, le skipper sort sa cane à pêche pour nourrir la famille !

A 16h le moulinet s'emballe, Michel avec le calme de ceux qui savent m'explique qu'il faut laisser « la bête » se fatiguer … Enfin il mouline, un peu … ça tire fort ! Pendant une demi-heure, il mouline et laisse repartir le fil …

Un ENORME barracuda, estimé à 1,20 m  de long, avec ses grandes dents sort de l'eau.

J'apprête ma petite bouteille de gnole (du cognac, c'est la première bouteille qui me soit tombée sous la main) pour tuer le poisson d'une crise cardiaque, recette de Sylvette sur AHES, dont le mari est un grand pêcheur (en tout bien tout honneur, évidemment !).

Michel prend son grand crochet pour l'attraper dans une ouïe et le remonter … et le barracuda se dégage.

OUF !  Il me faisait peur.

Ce soir ce sera omelette avec les pommes de terre qui restent de ce midi.

 

 

Dimanche 13

Dans la nuit le vent permet une allure de travers un peu rouleuse !

A 7 heures, les nuages annoncent un gros grain en préparation … plus de vent, Moteur.

A 10h, le moulinet se dévide … Michel décide de laisser le poisson se fatiguer en bloquant le moulinet.

 

 

A 10h30, il ne remonte qu'un demi-poisson. Le barracuda d'hier qui doit avoir mal aux dents a du apprécier ce cadeau de compensation !

Donc nous découpons ce qui reste du tazard, et je le prépare basquaise !

Ca a le goût de maquereau, peut-être en moins fort.

 

Après le grain, 27 nœuds de vent, force 5 jusqu'à 11h puis 4 et 3 à 4 Sud-Est et Est .

La mer, c'est les Champs Elysées … des bateaux de pêche, groupés par 4 ou solitaires à 1 mile ou plus, des paquebots, des cargos …

 

Pendant que nous dinions à la lueur des leds dans le cockpit, le moulinet nous annonce une prise. Malgré la nuit tombée il faut y aller … Fatiguer la bête, mais sans la laisser en appât aux prédateurs à nageoires, la ramener.

 

 

HO ! C'est une superbe dorade coryphène !

La remonter et la préparer maintenant ne nous enchante guère, nous prions pour qu'elle se détache comme le barracuda … Prière exaucée.

Conclusion : Nous rentrerons la ligne avant le coucher du soleil, et puis un poisson par jour, ça suffit !

 

Lundi 14

Nous avançons entre le largue, le bon plein et le travers …

 

 

A 10 heures nous avons rendez-vous avec une splendide dorade coryphène de 1,25 m.

 

 

Elle a bu la gorgée de cognac, et effectivement ça l'a terrassé ! Cela a rendu l'opération plus facile pour la monter dans le cockpit.

 

 

 

Nous ne prendrons qu'un tronçon après les viscères et un bon morceau de dos, donc comme nous ne l'avons pas ouverte il y a eu peu de sang.

A midi je fais le dos poêlé pour avoir la saveur très fine de la dorade, et le soir le tronçon au court bouillon, mayonnaise.

Dans la matinée, un fou de bassan nous rend visite, et je vois des poissons volants pour la seule fois depuis Salvador. Nous rencontrons également deux de ces méduses très vénimeuses qui ont une vessie sur le dos et paraissent des voiliers (une rose, une rose et bleue).

 

 

Nous continuons à croiser beaucoup de bateaux et nous voyons nos premiers bateaux-derricks.

 

Mardi 15

Il faut finir les saucisses … pas de pêche aujourd'hui.

 

 

Toujours beaucoup de circulation et des derricks.

Des grains qui nous envoient un peu de vent un moment après leur passage … puis le vent est nul en fin de matinée, nous sommes au moteur, qui dit moteur en mer dit … dessalinisateur. Michel rempli les bouteilles pour avoir de la bonne eau à boire et le réservoir bâbord.

 

 

Vers 20h nous nous approchons du cap Cabo Frio. C'est la pointe de l'Amérique du Sud, les eaux froides qui sont dans le fond de la mer, buttent et montent en surface. Cette eau froide avec le soleil devient un bouillon de plancton, les poissons viennent se gaver, ils servent également  de repas à d'autres plus gros ou plus carnassiers … donc ici il y a beaucoup de poissons et donc de bateaux de pêche.

 

 

et de paquebots

Nous passons la nuit à slalomer entre les bateaux de pêche, les cargos, les remorqueurs qui s'amusent à nous foncer dessus et nous forcent à changer de route, un paquebot toutes ampoules allumées qui nous coupe la route … Une nuit bien agitée !

 

 

 

Nous avons froid ! Nous devons mettre un tee-shirt à manche longue pour moi, et Michel qui fait la fin de la nuit, plus fraîche, met un sweet !

 

 

Mercredi 16

Nous passons les iles d'Arrail do Cabo, et longeons la longue plage qui borde la lagune d'Araruama et relie le Cap Cabo Frio, avec le célèbre village de Buzios, à la terre.

 

 

Le cap est prolongé par la longue plage de Saquarema (plus de 40 Kms) qui borde la très grande lagune d'Araruama.

 

 

Les premiers « Morros » … C'est le paysage de la région, d'énormes rochers, d'un bloc, surement des cratères de volcans.

 

Dans la matinée, au moteur, Michel fait de l'eau en prévision du mouillage à Rio.

 

 

 

En se rapprochant de Rio nous voyons des villages au bord des plages entre les morros.

 

Trois navires de guerre de la Marine Brésilienne nous passent à coté.

 

 

Des sternes viennent faire un coup de bateau-stop.

 

 

Les morros de Rio nous apparaissent en contre jour … Le Pain de sucre, derrière, le plus haut, le Corcovado avec son Christ bras ouverts, à gauche les deux rochers en pointe : les deux Irmaos (frères) qui ferment la plage de Ipanéma et Leblon, derrière encore la Tabla da Gavéa …

 

 

Nous entrons dans la baie de Guanabara, dans l'anse de Botafogo (en bas du fameux pain de sucre), et mouillons devant la caserne des pompiers, sous les bras accueillants du Corcovado.

 

 

Nous sommes le seul bateau étranger sur le mouillage.

Il est 16h30.

 

Nous allons au ponton (vétuste) du Club das Regatas da Guanabara, (à droite du bâtiment rouge des pompiers) nous amarrons et je vais demander l'autorisation de laisser l'annexe sur le ponton et de traverser le Club. Je ne nous sens pas très bien accueillis.

Le responsable nous dit que c'est possible. Il dit également que la cotisation au Club qui permet l'assurance (ou la sécurité) est de 450 Réals, je lui dit que nous ne restons qu'une ou deux semaines … et lui demande si l'on peut utiliser le bar, il me répond que oui. Je le remercie, et nous partons faire un tour dans le quartier de Rio appelé Botafogo !

En rentrant dans le club nous voyons une table avec un avis de paiement de 10 Réals, nous passons, je dis que nous sommes l'équipage d'un bateau visiteur… En arrivant au bar nous voyons des musiciens au milieu, sur un coté des glacières d'où sont distribuées des bières, j'avise le distributeur qui me dit qu'il faut prendre un ticket de boisson et le payer au guichet près du bureau et qu'il y a aussi à manger. Je vais prendre un ticket de bière et un de camaraoes (10Réals = 4 €) … On nous sert une assiette d'au moins 500gr de crevettes frites, avec la bière, voila notre diner. Nous écoutons la musique : du « pagode », mais aussi de la bossa nova etc…

Nous rentrons à 10 heures … et allons au lit sans nous faire prier.

 

Jeudi 17

 

 

De bon matin, je sors mon antenne et cherche des sites wifi libres …

Je peux donc prendre mes mails et constater qu'il n'y en a toujours pas sur LAPOSTE … Je vais sur le web mail et là j'apprends que ma boîte à courriels est pleine … Je croyais, innocente, que mes mails s'effaçaient quand je les avais récupérés sur mon portable ! J'ai donc fait le ménage.

Alain de Calenda, nous avait envoyé un message sur free, nous disant qu'il était à Charitas (un club militaire, autrefois fermé aux visiteurs) à Nitéroi (la ville en face de Rio dans la baie). Nous lui téléphonons et il nous explique que le Club das Regatas n'a pas voulu le laisser débarquer avec Marcia. Ils voulaient leur faire payer 300 Réals pour l'annexe et 150 Réals pour le mouillage ! Drôle d'affaire !!! Voila peut être la raison pour laquelle il n y a pas de bateau étrangers à Botafogo.

 

 

Nous sommes à Rio et il faut faire Les Formalités

 

La Policia Fédérale est Plaça Maùa, nous prenons le bus jusqu'à la 'grande' avenue Président Vargas et continuons à pied. Comme c'est l'heure de déjeuner nous avisons un restau Italien, le compliqué c'est qu'il faut indiquer les 8 ingrédients que l'on veut dans la sauce … Croyant avoir commandé une salade de pates au poulet, je me retrouve avec une salade au carpaccio de bœuf., Bon à tout prendre ça me va très bien, mais peut-être que j'ai pris l'assiette d'une autre personne, qui a du être étonnée ???  Michel ayant opté pour des lasagnes, il faux quand même choisir à quoi, connaissant le classicisme de mon époux, j'ai dit 'bolognaise', mais cela ne suffisait pas, j'ai du aussi choisir 8 produits à ajouter dessus : câpres, oignons, gorgonzola, jambon, herbes  bref n'importe quoi comme pour moi, ils ont mis tout cela à réchauffer ... Hé bien c'était très bon !

Ragaillardis, nous nous sommes présentés à la gare maritime, d'où s'écoulait un flot de touristes sortant d'un paquebot. Après avoir montré patte blanche et expliqué le but de notre visite on nous a laissé entrer dans la gare avec un beau badge visiteur autour du cou. Les officiers de la Police Fédérale déjeunaient sur le paquebot … nous ne savions si l'attente serait longue. Pas du tout, une demi heure environ, et les formalités ont été expédiées à peu près dans le même temps, le plus long ayant été de remplir le formulaire en deux exemplaires … ils n'avaient plus de papier carbone !

La Capitaineria dos Portos se trouve près de la Plaça XV (15), en fait à gauche du Tribunal maritime il y a un passage protégé par une grille, il faut le suivre et la deuxième rue à droite, c'est là !

Le jeune marin de l'entrée nous a pris tous nos papiers, il a demandé au garde de dehors de venir le remplacer, ce dernier a demandé à un troisième de prendre sa place … Le jeune marin a pu donc aller voir son supérieur pour lui demander d'ajouter « Rio de Janeiro », la date, sa signature et un coup de tampon à l'arrière du document de déclaration du bateau.

 Pendant la bonne demi-heure qu'a pris ce travail, il faisait bien chaud avec la cuisine italienne correctement salée, nous avions la bouche pâteuse et bien soif … Comme j'ai vu le remplaçant du jeune marin de l'entrée revenir du couloir adjacent avec un goblet d'eau, je lui ai demandé si nous pourrions avoir aussi un goblet d'eau … et  il nous a envoyé directement à le fontaine, elle n'était pas glacée, mais nous en avons usé et sans modération !

 

Les formalités étant effectuées et nous trouvant Plaça XV d'où partent des ferries pour Niteroi, nous avons passé un coup de fil à notre ami Alain de Calenda pour lui proposer de lui rendre une petite visite.

Nous avons pris un cata rapide, en dix minutes environ nous avions traversé la baie et nous trouvions à Nitéroi.

Nous avons comparé les détails de notre dernière traversée vers Rio et Alain a essayé avec nous de trouver des éclaircissements sur cette histoire de rejet du club das Regatas.

Il nous a montré tous les charmes du club de Charitas, et offert une bière double à chacun !

C'est donc bien désaltéré que nous sommes retournés à Rio et rentrés sur Joz3.

 

RIO Baie de BOTAFOGO

 

A Rio je vais tout trouver …

En chasse !

 

La Maison de France … Le portier ne parle que portugais, première déception,

 

 

Les fonctionnaires du Consulat disparaissent à midi, seconde …

Il n'y a plus de cafétéria ni de restau ! Là c'est l'écroulement !!!

Nous allons à la bibliothèque … Le Monde date du début décembre, et comme revue il n' y a que l'Expansion de décembre ! Nous pouvons néanmoins consulter des guides sur l'Argentine, le Chili et autres en français.

La bibliothécaire parle français un courant de sympathie passe, je lui raconte mon passé à la Maison de France, la cafétéria et le restau au 11°, les journaux qui y étaient en libre service, les croissants, et tous ces plaisirs offerts au Français loin de chez eux, elle compatit, bon cela va mieux ! Elle nous dit de descendre de deux étages, au 9°, il y a AIR FRANCE, ils ont plein de revues et de journaux. Bien que sans billet d'avion et avec aucune intention d'en prendre un nous sommes reçus comme des VIP, on nous offre le café pendant que nous dévorons les nouvelles fraîches de la semaine … Match, le Point, l'Express, le Monde … et ils nous disent de les emporter ils en auront d'autres !

 

 

 

 

Nous avons la liste des librairies dans le centre de Rio, j'y traîne Michel, nous ne trouvons aucun guide en français.

 

 

Nous passons dans les rues anciennes, très commerçantes, des colporteurs proposent de l'eau, de la bière, de boisons gazeuses glacées, des Mama, avec une table et deux chaises proposent la même chose sur les places arborées que nous longeons. Il fait très chaud et nous sommes bien contents d'acheter de l'eau sortant d'un bac de polystyrène plein de glace.

 

 

Nous finissons notre équipée dans le centre par une bière à une terrasse sur la place devant le théâtre copie en plus petit de notre opéra Garnier.

 

Demain nous irons à la FNAC !

 

Nous prenons le bus pour Barra da Tijuca, traversons Botafogo où le long de la route nous voyons de belles maisons dans des parcs, poursuivons en longeant le Jardin Botanique et son quartier plus récent, puis c'est Gavéa, où habite la bourgeoisie de bon goût … Un long tunnel et nous pénétrons dans l'extension de Rio depuis 30 ans : Barra da Tijuca, la grande favela de la Rocinha vient jusqu'au débouché du tunnel.

 

 

Barra da Tijuca c'est d'abord une très longue plage avec une lagune au début, où autrefois il y avait restaus et guinguettes. Maintenant c'est des ensembles d'immeubles d'habitation de luxe et des Shopping (Centre Commerciaux) où il y a un Carrefour et une Fnac !

Résultat de la balade : Pas de livres en français à la Fnac, et le Ricard coûte 98 Réals (40 €uros) le litre à Carrefour !   Nous gardons notre argent pour satisfaire d'autres envies.

 

En rentrant le vent se lève bien fort, des branches d'arbres sont brisées … Nous arrivons au Club das Regatas da Guanabarra … Joz III n'est plus à sa place !!!!

La nuit ne va pas tarder à tomber, la pluie, elle, tombe déjà bien !

Et puis je vois sa bôme rouge !

Nous grimpons dans l'annexe et partons hors bord à fond voir le fugueur. Il s'est ré ancré tout seul mais nous sommes inquiets, c'est la troisième fois que la nouvelle ancre Delta dérape, et là Michel avait empennelé avec l'ancre plate (accroché une deuxième ancre à la première avec trois mètres de chaîne). Peut-être avais-je mouillé un peu trop vite, il n'y avait que 2m50 d'eau, et les ancres s'étaient -elles superposées?  Il y avait pourtant 25 mètres de chaîne, et on avait bien tiré ! 

Y-a-il eu tentative d'abordage par un châlutier ... ?

Bref on remouille et cette fois avec 40 m de chaîne.

 

Nous voila dimanche 20 janvier !

 

Michel m'invite à déjeuner à la Garota da Urca. (Garota = fille, il y a une chanson très connue mondialement la « garota de Ipanema » qui passe devant un bar-restaurant à Ipanema. Depuis il y a une chaine de restaurant la Garota avec le nom du quartier).

 

 

Nous prenons notre pêché mignon, un gratin de crabe et en plat de résistance une viande grillée sur une plaque chaude.

 

 

Nous nous promenons dans mon ancien quartier qui n'a pas changé en 33 ans ! (mon appartement était au 2° de la maison bleue turquoise, isolée dans les rochers)

 

Le soir, le crabe nous apprendra qu'il a du avoir un problème de chaîne de froid !

 

Un morceau de ce crabe a du se loger entre deux dents … et j'ai une infection gingivale !

 

Grace au site internet du Consulat de France, j'ai l'adresse et le numéro de téléphone d'une dentiste parlant français. C'est cher mais, tout est bien qui finit bien !

 

Pendant ce temps un ancien thonier en bois de La Rochelle BETELGUEUSE emménagé en yacht est venu mouiller dans la baie, ils sont trois à bord et arrivent tout droit du Cap Horn.

Le Club das Regattas da Guanabarra refuse de les laisser passer … Nous leur indiquons le Club de la Marine de Charitas, de l'autre côté de la Baie, où ils seront bien reçus, et trouverons auprès d'Alain l'aide précieuse pour qui ne parle pas la langue et ne connaît pas le pays pour faire leurs formalités d'entrée au Brésil.

 

IL PLEUT, IL PLEUT, IL PLEUT TOUS LES JOURS ET QUELQUEFOIS TOUTE LA JOURNEE !

 

Nous sortons peu du bateau.

 

J'ai réussi par l'Université de Rio à retrouver un copains de 38 ans !

 

Deux bateaux français prennent des bouées du Yacht Club ( il sont culottés, mais personne ne leur dit rien !), au Club das Regatas, ils sont acceptés moyennant 25 Réals par jour.

Pendant que nous prenons une bière avec Bernard, notre copains pas vu depuis 20 ans, un employé du Club vient me demander d'aller payer 25 Réals par jour depuis notre arrivée !! Bernard prend notre défense, il parle mieux le portugais que moi et connaît bien les us et coutumes …il explique que on ne nous a pas parlé de payer quand nous sommes arrivés, qu'ils ne savent pas depuis combien de temps on est là, et que nous ne sommes pas descendus tous les jours, que si l'on paye ce ne peut-être que depuis aujourd'hui. Le marineiro qui parle au nom du commodore se laisse fléchir !

Je vais donc pour payer, personne au bureau, le marineiro prend un papier à entête du Club et appuyé sur un poteau écrit je ne sais quoi … J'explose, je lui dit que son papier ne vaut rien et que les 25 Réals il va les mettre dans sa poche !(ce qui doit être vrai). Il m'emmène donc payer à la caisse de l'entrée. Je me suis fait un ennemi, mais tant pis, nous partons demain à Charitas !

 



25/01/2008
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