La croisière de JOZ 3

Troisième récit - Lanzarote

LANZAROTE  24/01/2007 – 02/02/2007

 

Ce lundi 7 mai 2007, lendemain des élections du Président de la République

il faut se lever tôt et  se remettre au boulot !!!

 

Nous sommes à Las Palmas de Gran Canaria  depuis … bien longtemps. Pourquoi ?

Je vais vous le dire, mais avant autant vous dire comment nous sommes arrivés ici.

 

Nous avons fait nos adieux à Funchal le lundi 22 janvier  et le 24 des iles sont visibles

quand le soleil se lève.

.

 Nous passons près de Graciosa  et longeons la côte nord de Lanzarote, beaucoup de constructions : des villages entiers

 

 

Nous tentons de trouver un abri dans le port de Naos (Arrecife) 

 

 

Il n'y a pas de place pour les visiteurs : des bateau sur corps mort, deux pontons rafistolés.

 

    sur l'un d'eux une place libre, c'est celle d'un bateau parti en carénage.

Nous négocions de partir à l'annonce de son retour.

 

 

La balade en ville nous permet de constater que nous ne reconnaissons RIEN.

Nous louons une voiture pour 2 jours afin de retourner au Timanfaya au Mirador del Rio

qui eux n'ont pas changés, et pour cause !

 

 Le Parc National de Timanfaya – Montagnes de feu – a une superficie de 51 Km² .

Entre 1730 et 1736 dans une étendue fertile dans la zone centrale occidentale de Lanzarote s'est produite une des éruptions les plus importantes de la vulcanologie, en 1924 a eu lieu

la dernière éruption. Outre le paysage FANTASTIQUE à sauvegarder des papiers gras et cannettes de boissons, une faune et une flore autochtone est l'objet d'observations et de recherches, d'où le classement et la visite encadrée.

 

 

 

A l'entrée du Parc une station de caravanes de chameaux attend les touristes pour les « monter » jusqu'à l'arrêt des bus ; comme beaucoup nous négligeons cette expérience

et continuons en voiture jusqu'au point de départ de l'excursion.

D'un grand parking partent les bus pour un circuit à travers le Parc, musique planante s'accordant avec les paysages époustouflants, petits arrêts pour photos, clim' …

 

 

 

 

Au retour démonstration de l'activité sous nos pieds : de l'eau versée dans un trou ressort

en jet de vapeur, dans un creux des herbes sèches s'enflamment spontanément 

et sur des grilles au dessus d'un puits grillent des morceaux de poulet, des saucisses,

des entrecôtes … Holala !!!

La récompense après toutes ses émotions qui creusent … 2 T-bones, on ne se refuse rien !

 

 

Puis nous avons été visiter les ports crées ces dernières années :

Puerto Caléta en dessous de Arrecife, dans un endroit désert mais assez proche de l'aéroport, avec un urbanisation d'ensemble de maisons de styles identiques par quartiers, c'est un port de plaisance classique mais avec des bites d'amarrage en laiton massif,

elles brillent comme de l'or et elles sont vraiment très grosses. Les bateaux amarrés aussi.

Puerto Rubicon crée à coté du port ancien de Playa Blanca (où nous avons mouillé il y a

20 ans !), sur l'emplacement de la capitale avant l'éruption de 1730, le port est entouré

d'un village semi-lacustre, évidemment récent, mais très coquet et agréable.

.

 

Nous sommes aussi allés au nord, à la pointe : El Mirador del Rio, à 480m au dessus

de la mer.

 

 

 

 

Une ancienne batterie d'artillerie transformée par l'artiste César Manrique en Centre d'Art et Culturel , style sobre et apaisé :sol de bois, murs blancs, sculptures métalliques au plafond pour casser l'onde acoustique …

Par une galerie sinueuse on parvient à un grand amphithéâtre semi-circulaire et soudain

« la vue ».

 

Sur la photo : l'ile de Graciosa en face, des marais salans en bas ...

 

 

 

 

Nous avons aussi visité des galeries et des grottes d'origine volcanique du volcan de la Corona qui a 3000 à 4500 ans, elles sont dues au refroidissement et à la solidification de

la couche supérieure des courants de lave en contact avec l'atmosphère.

Dans les temps anciens ces galeries et grottes servaient aux habitants pour se cacher et

se protéger des chasseurs d'esclaves et des pirates.

 

Le parcours fait 2 kms, la température constante est de 18, 20°C, des puits naturels

assurent l'aération ! 

On marche à l'intérieur de la terre, en voyant les coulées de lave 'de l'intérieur', des rivières de lave solidifiées, des coulées en tube, des boursoufflures, des brisures, des dégoulinures, des parois lisses et brillantes comme vernies, des plafonds qui se perdent dans l'obscurité

ou qui font courber le dos, des gouffres sans fond … 

L'éclairage a été très bien étudié.

Il y a même un bassin d'eau très pure qui reflète la galerie supérieure donnant une impression 'vertigineuse'.

A certains endroits, c'est très étroit, à d'autres des 'salles' immenses, avec des plafonds

de plusieurs dizaines de mètres. 

Le point final de la visite dans une vaste salle, un auditorium a été aménagé, un piano à queue de concert a été amené on ne sait comment, l'acoustique est sublime …

un des visiteur a demandé l'autorisation de jouer   Emotion pure !!!

 

 

Il y a une autre galerie à visiter qui mène à un lac sous-marin d'eau de mer, avec des crustacés aveugles, car adaptés à l'absence de lumière !

 

Lanzarote EST aussi un endroit où l'on fait du vin ! !   Et on l'aime !!!!

Le MALVOISIE

Voyez comment pousse la vigne 

 

 

 

 

 

Après nos adieux au Chinois, notre Harbour Master bricoleur, et à notre ponton branlant ! Nous partons pour une traversée de 3 à 4 heures vers Puerto Rubicon qui, en passant en voiture, nous avait bien plu …

Nous allons donc y passer quelques jours, bien agréables.

 

 

 

 

 

 et c'est là que j'ai fait mon premier blog : notre route jusqu'à Madère !

 

 

 

 

 

 

D'accord j'ai mis du temps pour continuer, mais vous allez comprendre pourquoi dans les blogs suivant ….

 

 

 

 

En attendant ...

Nous allons partir pour Puerto del Castillo sur Fuerteventura, qui était l'ile de la Légion, il y a 20 ans. Nous avions mouillés une nuit devant  Puerto del Rosario et avions débarqués sur une cale de bateau glissante ... très glissante, nous n'avions trouvé qu'une épicerie de 14 m² pour nous ravitailler ... Ce port, la capitale, n'était qu'un village, c'était très sauvage car absolument non touristique.

Qu'allons-nous trouver ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



17/08/2007
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