La croisière de JOZ 3

Récit N° 38 - Voyage "Al fin del Mundo" - Bosqué Pétrificado - Cueva de las manos pintadas


A partir de COMODORO RIVADAVIA (2)...


FORET PETRIFIEE (Sarmiento (20))

MURS DES MAINS PEINTES  (Perito Moreno (15))



dans le texte les chiffres en parenthèses correspondent à la carte ci-dessus


El Bosque Petrificado

le 30 avril 2008

Pour aller voir des bois pétrifiés. Nous avions deux sites,


« el bosque Petrificado Jaramillo »(11)




Au bord d'un lac asséché, les arbres sont en bon état et très grands, mais c'est plus loin de Comodoro Rivadavia et nous aurions une partie de la route en travaux détournée sur une mauvaise piste.


 « el bosque  José Ormachea » près de Sarmiento
.


Celui ci est dans un paysage époustouflant, lunaire, plein de couleurs, en érosion, accouchant de ses arbres.



De Comodoro Rivadavia on prend le route 26 pendant 130 km jusqu'à Sarmiento, là on prend une piste au sud, bien balisée, pendant 25 km

 

 

 La route pour aller à Sarmiento,



les pompes d'extraction de pétrole et de gaz y sont omni-présentes, noter les poteaux électriques pour leur acheminer l'électricité necessaire à leur fonctionnement.


Michel au volant de "sa" Chevrolet



Bonne route toute neuve ...

 


qui s 'arrête là !



en travaux !

 


La piste (avec notre voiture !)  qui mène au site du "bosquet pétrifié" et à quelques estancias.




Première approche ! Voici l'environnement  ....








Quelques photos de notre promenade :















Maintenant quelques gros plans, c'est bien de la pierre, pas du bois !















C'était en général de gros et grands arbres.


Le seul type "d'arbre" non pétrifié de ce site




avec ces quelques rares fleurs pour adoucir ce monde minéral.



Il faut  rentrer, reprendre la piste



où l'on croise un troupeau mené par son gardien.


Cette curiosité de la nature nous a bien impressionné ... au lieu de se décomposer en pétrole ou en charbon, sous l'influence de poussières volcaniques le bois a été remplacé par de la pierre, en gardant sa texture et sa couleur !




CUEVA de las MANOS PINTADAS

1°-3 mai 2008


 


De Comodoro Rivadavia prendre la route n°3 jusqu'à Caleta Olivia, " easy "  = autoroute.

A Caleta Olivera Michel a eu le bon réflexe de faire le plein.

Traverser Caleta Olivera pour prendre la route n° 12 pour Pico Truncado … se perdre plusieurs fois car rien n'est indiqué,  et une fois sur la route c'est tout droit jusqu'à Pico Truncado où l'on prend la route n° 43 jusqu'à Périto Moréno, toujours tout droit.



386 km de route asphaltée,


avec un paysage d'extraction de pétrole et des haciendas d'exploitation de pétrole. Les brebis sont remplacées par des pompes qui hochent la tête. C'est tout clôturé et fermé par des barrières peut-être de peur qu'elles ne se sauvent !


Succéde un paysage herbu,

puis un paysage aride. Une rivière a fait une tranchée où des arbres protègent les cultures du vent.



Le sol est salé car dans des temps immémoriaux il était sous la mer !

Au bord de la route les flaques d'eau qui s'évaporent sont bordées d'un cordon blanc ... de sel.



Le rio Deseado a creusé une tranchée profonde dans l'immense plaine. Noter les peupliers qui indiquent l'existence d'une exploitation agricole.


Périto Moréno nous trouvons l'hôtel El Austral,   un caravansérail récent avec de larges couloirs et des chambres avec salon ! et salle de bain.

Nous allons diner et prendre nos petits-déjeuners dans d'autres hôtels plus petits de la même rue car hors saison le restaurant de l'hôtel El Austral est fermé.

 

Perito Moréno est proche de Los Antiguos (60 km) sur le bord du lac Buenos Aires,



nous allons y passer la fin de l'après-midi

 


Là, des « chacras », petites exploitations, produisent des fruits, en particulier des cerises, et des confitures … !. Les champs d'arbres fruitiers sont entourés de peupliers pour couper le vent.


 


A 2 ou 3 km de Los Antiguos, un passage de frontière vers le Chili et la petite ville de Chile Chico, qui fait aussi dans l'arbre fruitier, d'où il est possible de rejoindre la « carretera austral » longue de 422 km qui va de Puerto Montt à Villa O'Higgins.

De nombreux rameaux relient cette route mythique à des villages argentins. Avant qu'elle n'existe les argentins venaient en aide aux chiliens de cette région peu peuplée, en cas de catastrophe, genre tremblement de terre ou volcan en éruption.

 



A l'entrée de Perito Moréno au croisement de la routa n° 40 et de la 43 il y a un garage avec de belles pompes à essence que notre voiture a lorgné avec des phares affamés !

 


Pour aller à la Cueva nous empruntons la fameuse route 40.



Les Andes sont proches, le paysage est superbe.



Le syndicat d'initiative de Los Antiguos nous a recommandé un circuit magnifique, mais il faut avoir un 4 x 4 ou le faire à cheval.

Notre petite voiture se comporte bravement sur la piste, mais c'est limite quand même, elle y laissera un enjoliveur de roue !


Nous quittons la route n° 40 pour aller vers la cueva et passons près des embranchements des estancias qui reçoivent les « trekkeurs », ceux qui veulent se promener à cheval ou toute autre manière d'aborder cette balade.

 

Et puis voila !

 


 

 




La route mène au parking de l'entrée du site protégé de la Cueva.



Notre guide nous accompagne dans ce sentier, au bord des murs peints. La visite fait 1,2 km.


Notre guide est l'un des conservateur du site, il est très intéressant, nous donne des indications sur les différentes époques des peintures, nous montre des détails, nous donne des interprétations ...



Les peintures sont bien conservées à cause de la sécheresse du climat.



Il y a des mains et beaucoup de troupeaux de guanacos



Le mains servent de 'pochoir', les couleurs sont faites de terres de différentes couleurs fixées principalement avec de l'urine.



les "accidents" de terrain n'empèchent pas la continuité de l'oeuvre.



Quelques détails de cette magnifique fresque :





En haut un guanaco "plein" d'un petit, blanc. La lune blanche,


et l'indication du nombre de lunes de la gestation.


Il y a des animaux autres que des guanacos



Un superbe tatou, la ligne pointillée rouge à coté est un serpent



Quelles sont ces drôles de bêtes ?




Face à nous, la falaise est coupée par une rivière où les animaux venaient se désaltérer. C'était donc un excellant lieu de chasse ...




la roche qui curieusement, reproduit cette faille est peinte des guanocos qui s'enfuient ?  Est-ce une représentation chamanique ?


Peu de représentation humaine


ce danseur est célèbre !


Quelques mains ...



main gauche , main droite (rare) Pourquoi ?



Il y a des grottes, mais le public n'y a pas accès, on remarquera les dégradations faites par les pilleurs.





Notre guide nous raconte qu'il y a quelques années un volcan Chilien a envoyé des cendres dans la vallée




créant une catastrophe pour les animaux en étouffant les plantes !


Quand nous reprenons notre voiture, Michel constate qu'un pneu se dégonfle, nous décidons donc d'allonger le retour en passant par Bajo Caracoles.


Nous rencontrons quelques animaux

des guanacos


 

  des "autruches"


la piste est impeccable (tourisme oblige !)





On ne s'est pas trompé, c'est bien par ici.

Ce village d'environ 10 constructions parmi lesquelles le palais de justice, la caserne de police pour 2 ou 3 policiers, un atelier de mécanique,


une gomeria (qui vend, ressemelle et répare les pneus),


un hotel bar restaurant épicerie centre de renseignements où nous buvons une bonne bière le temps de savoir où est le gomero et où je m'achète un couteau de gaucho authentique !!!

 

 

Ce 3 mai 2008, nous repassons à la station d'essence pour faire le plein, regonfler notre pneu, revoir le gonflage hautement fantaisiste des autres pneus par le borracheiro de Bajo Caracoles et prenons le chemin de Comodoro Rivadavia.

Demain nous partirons à Bariloche la célèbre station de sports d'hiver qui est au bord d'un lac, un paysage magnifique avec des arbres …



FIN DU VOYAGE

 

Il fait de plus en plus chaud dans la voiture,



 le ciel se couvre,

la visibilité diminue,


 de plus en plus !


 C'est vraiment surprenant


l'horizon est bouché !


A Comodore il fait 27° dans la rue, ce n'est pas normal.

Je vais prendre nos billets de bus pour Bariloche : Plus de bus pour une durée indéterminée, la route est coupée, Esquel sous les cendres …

Quoi ?    Quoi ?

Plus d'avions non plus que ce soit pour Bariloche ou Buenos Aires, aéroports fermés !

 

Il fait gris dans la rue, la visibilité est réduite, tout le monde est en tenue d'été, il fait vraiment chaud !


 

C'est le volcan Chaiten au Chili qui s'est réveillé et nous envoie ses cendres et sa chaleur, à une telle distance c'est impressionnant !



Ses cendres sont montées à 3500 mètres d'altitude et ont atteint l'océan atlantique



 

et même Buenos Aires à plus de 1000 km.


Des bus partent pour Buenos Aires, nous prenons le premier qui a deux places de libre, 28 heures de trajet…


Triste retour !



La cendre recouvre tout sur DES kilomètres,


 INCROYABLE !








Nous traversons quelques villages et banlieues ... avant que la nuit ne tombe.


Ce 5 mai nous arrivons à la gare des autobus de Buenos Aires à 8 heures du matin, nous y prenons un petit déjeuner avant rentrer Puerto Madero retrouver Joz III, et nos amis  Alain, Marcia et Claude




 

 



31/08/2009
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