La croisière de JOZ 3

Deuxième récit - Madère

Las Palmas de Gran Canaria, ce dimanche 18 février 2007 

 

Dimanche, voyons, voyons …

 

Depuis un certain temps nous avons remarqué que tous les jours c'est dimanche …  

mais certains dimanches tout est fermé ici, et même la veille beaucoup d'endroits sont fermés aussi ! …

 

Pour l'instant Michel, un café à la main, est entrain d'inventer tout un tas de programmes pour cette journée  

Aller déjeuner au restaurant ou manger un confit de canard avec une bonne bouteille …

faire la vidange du moteur … remplir une bouteille de whisky avec du calvados 

changer les 10 CD du lecteur de l'autoradio   finir d'installer les protections des écoutes sur les filières !! …

lire Voiles et Voiliers, et même faire un petit mot concernant l'Iridium à Claude et Jean-Paul qui l'on demandé il y a quelques temps …

Pour l'instant …  il faut avouer que c'est la lecture qui l'emporte !

 

Depuis la France il n'y a qu'à Las Palmas que nous avons trouvé des magazines français.

La semaine dernière le Voile et Voilier de janvier, avec plein d'adresses internet (il fait le tour du ponton). Hier en nous promenant nous avons trouvé Le Nouvel Obs de la semaine dernière et le Voile et Voilier de février.

Nous en aurions peut être trouvé à Funchal, mais …

 

 Nous sommes restés à  FUNCHAL  du 15 au 22 janvier

 

Nous avons quittés de Porto Santo avec juste ce qu'il faut de vent, peu de houle et le ciel bleu.

Après s'être bien renforcé sur la pointe de Madère où les dauphins nous ont accueillis, le vent

est tombé au fur et à mesure de l'entrée dans la baie de Funchal.

 

Nous nous demandons combien il y a de bateaux à couple au quai, il y a 20 ans nous étions

par rangées de 8 à une bonne douzaine à couple amarrés sur la jetée !

A notre étonnement il n'y a que 3 bateaux visiteurs, mais la marina aménagée est pleine de

bateaux locaux (la plaisance s'est développée ici aussi), nous apprendrons que pendant les

festivités de fin d'année, qui sont réputées, le quai des visiteurs était plein.

En allant faire les formalités je demande si l'on pourrait avoir une place dans le port  … ! …

Le pompiste qui est aussi le marinero nous envoie à une place sur un ponton !!!

Difficile d'y entrer, mais nous avons une place dans le port de Funchal !!!!!!

 

La ville n'a pas changée et sur la place – avenue il y a toujours les grands cafés avec leurs

terrasses à fréquenter le soir. Le marché plein de fleurs, où j'ai envie d'acheter tous les fruits

merveilleux que l'on nous fait goûter, et pas loin, nouveau, un grand supermarché dans un

centre commercial.

La marina est bien aménagée, il y a plein de petits bars et restaurants, une laverie où l'on

dépose son linge le matin et le récupère lavé, séché, plié le soir pour 4€50 ! Et il y a la WiFi !

Malgré tout la WiFi pour les courriels je la prendrai dans les bars du centre ville où la WiFi est

Publique, plus puissante, et plus constante car je n'arrive pas à envoyer mes courriels FREE

avec Outlook Express. Il me faut les créer et les envoyer en ligne

 

 

Mais nous ne sommes restés qu' une semaine ...

 

                                      … juste le temps d'aller chez le coiffeur (pour moi),

        de se promener en bus ...

 

d'aller au marché de Funchal acheter des fruits dignes des jardins du paradis,

de se promener sur la digue le long de la mer .....

de prendre un verre à la terrasse des cafés, d'honorer quelques restaus ...

 de prendre le téléférique vers le haut de Funchal 

  

                             Un jour   il faisait froid et gris haut, sans sweet-shirt !

 

  de crapahuter pour visiter la vieille ville, la maison du "Gouverneur" et celle d'un particulier transformées en musées,  le couvent de Santa Clara  ...

. . . . . . . . . . . . . . . . . .           

Le dimanche matin Pingo Doce, le supermarché, est ouvert, c'est pourquoi je vais lui acheter le poulet rituel de la veille du départ, ce 21 janvier.

... nous déjeunons dans le quartier des pêcheurs, et nous prenons le téléphérique, il y a 20 ans nous étions montés à pied ! Y avait-il un téléphérique ?

Nous expédions les dernières cartes postales ... et de retour sur le port nous entendons de la musique de fado ! .... 

 Au petit café où nous avions pris Michel une bière et moi un Madère de "desespédita", à 19h, il y a du FADO, c'est AO VIVO, un chanteur qui a de la voix !!   Pas de touristes sinon nous, les gens écoutent et chantent quelquefois en même temps que le chanteur ... et regardent la TV qui diffuse les buts de foot du jour.  Ambiance EXTRA  !!!!.

 

  Et    Pour quelques degrés centigrades de plus … !

 

Nous avons quitté notre « coin » dans le port avec l'aide très relative de notre voisin.

 

vers Lanzarote ...

 

Beau temps, les voiles portent bien ...

beaucoup de vent la première nuit,

et les dernières heures au moteur !

 

 

Les quarts de nuit de 3 heures sont prolongés d'une heure avec un livre qui nous passionne « La dernière aventure de la Calypso » sur titré 'Plongée au cœur de l'héritage Cousteau' !

 

Mais il faut faire attention. Nous voyons beaucoup de cargos,

de jour le « Mer-Veille » qui détecte les radars en marche de très loin et de nuit le radar avec l'alarme et le suivi angle-distance pour éviter les collisions, c'est génial !

Cela ne dispense pas de faire un tour d'horizon régulièrement.

Donc, comme dans le film « Le Crabe Tambour », nous nous faisons la passation des responsabilités :

 

-          A toi le soin !

-          Je prends !

 

 

 

 

 

 



17/08/2007
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