La croisière de JOZ 3

Récit N° 30 - Voyage "Al fin del mundo" - Les canaux Chilotes

CROISIERE 

 

www.navimag.com

 

du lundi 14  au jeudi 17 avril 2008

 

 

 

Notre Ferry ou Transbordeur … C'est le Puerto Natales du nom du port de l'arrivée.

Longueur hors tout : 113,46 mètres, largeur : 19,23 mètres, vitesse : 13,5 nœuds, 260 membres d'équipage et passagers

Fabriqué en 1971 en Finlande …Il a déjà beaucoup vécu, donc a de l'expérience… !



 

Le tracé en rouge de Puerto Montt à Puerto Natales figure notre croisière : un long périple de 810 miles nautiques soit 1 500 km.

 

La route en vert au nord est la « Carretera Austral ». Elle a été construite pour désenclaver un territoire n'ayant pratiquement aucun moyen de communication avec le pays, intégrer les 68 000 habitants de cette région (en 1985), développer le potentiel économique (hôtels, stations thermales, de sports d'hiver …), et établir et renforcer des centres de population stratégiques près de la frontière et ainsi affirmer la souveraineté chilienne de cette zone.

Cette œuvre titanesque a été construite dans l'une des régions les plus accidentées du monde avec des forets vierges, des fjords, marécages, rivières, lacs, falaises escarpées, vallées et bosquets impénétrables.

 


Nous avons passé notre première nuit à traverser les golfes d'Acund et du Corcovado, laissant l'ile Chiloé à notre droite.

 

A 8 heures réveil … par haut parleur !   Tout le monde semble s'être donné rendez-vous pour le petit déjeuner (copieux).


Le paysage est somptueux


 

 

Nous embouquons les Canaux Chilotes, relativement bas avec des rives douces, la marée de 8 mètres d'amplitude peut générer de forts courants.

Le programme de la journée, et de la nuit nous fera passer par.

la passe Melinka.

le canal Pulluche et la baie Ana Pink

le canal Moraleda qui longe l'archipel de los Chonos et suit la faille géologique Liquine-Ofqui. Les Chonos étaient les indigènes nomades vivants en canoé et habitants là depuis approximativement 5 000 ou 6 000 ans, exterminés par l'homme blanc au cours du XVIII°siecle.

l'océan Pacifique en débordant la péninsule Taitao et en pénétrant dans

le Golfe de Penas. Les anglais en cartographiant la région n'ont pas mis la tildes sur le n (n'en ayant pas dans leur alphabet) ce qui a transformé le golfe « des rochers » en golfe « des peines » … qui semble plus juste quand on pense au courant froid de Humbold qui y pénètre et aux vents d'Ouest qui s'y engouffrent !


Nous croisons quelques bateaux de pêche,

 


des bateaux qui vont « ravitailler » les élevages de saumons, le Chili souhaite devenir le premier producteur mondial, en dépassant la Norvège.


Cette  région a une activité permanente contrairement aux canaux de Patagonie inhabités.


 

 



Des groupesd'otaries viennent nous souhaiter «bon voyage »,



suivies quelques temps plus tard par les dauphins.


Une ile de cormorans …



En dehors de notre activité d'observation, nous avons des activités culturelles :


 

 

Matin et après-midi notre hôtesse fait une «conférence » en anglais et en espagnol, à propos de la géographie, de la géologie, de la faune, de la flore, de l'histoire, des peuples indigènes des canaux patagoniens, et des lieux touristiques : les massifs du Paine et du Fitz Roy et les glaciers.

 

L'ambiance est très bon enfant, la plupart des passagers sont des jeunes faisant un voyage sac à dos (les anglo-saxons, en particulier, font souvent un voyage leur diplôme en poche avant d'attaquer la vie active), des séniors séduits par le trajet, un couple de français et leurs deux filles qui profitent des vacances scolaires pour voyager hors des sentiers ...

La rusticité des aménagements contribue à la décontraction.

 

Nous allons jeter un coup d'œil curieux à la passerelle …




Où nous sommes invités …

 









Le commandant, ses lieutenants et le navigateur sont très accueillants, répondant à toutes les questions et laissant envahir leur domaine, sauf dans les passages délicats ! Bref on se sent bien !

 

 


Nous sommes dehors la plupart du temps, sauf quand




un grain arrive,


 




et nous voila dans la passerelle !

 


 

« L'attraction » c'est ce bateau « baratté » : son commandant pensant faire une bonne affaire a vendu sa cargaison de sacs de sucre, et comme les canaux sont accors et très profonds … il a fait couler son bateau pas loin de la côte où il pouvait être « sauvé » et toucher l'assurance.

MAIS, là où le bateau devait couler il y a un haut fond …… Et même si le sucre avait fondu les sacs de jute seraient restés !

Le commandant confondu s'est vu sucrer sa liberté et il est toujours en prison !!!


Vite,  rendez-vous  Récit N° 31       pour la suite de

la "croisière NAVIMAG"




13/04/2009
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