Récit N° 26 - Voyage "al fin del mundo" - Visite au PACIFIQUE
VALPARAISO
VINA DEL MAR
Il fait toujours beau !
Nous prenons le bus pour Valparaiso, port mythique s'il en est !
Sera-t-il à la hauteur de sa réputation ?
Nous sortons de Santiago ... et avons une idée de l'étendue de la ville (22 km²). Beaucoup de groupes de pavillons (100 / 200) tous pareils, mais différents d'un groupe à l'autre.
La crise du logement résolue ? !
En tous cas pas de bidonville, tout est très bien urbanisé et desservi par autoroute ou voie rapide.
Nous poursuivons sur l'autoroute et traversons
La Sierra de la Costa ... avec la culture de la vigne
Les paysages sont beaux.
Le bus nous débarque à l'extrémité populaire de la ville,
le port et la ville administrative avec ses monuments, c'est de l'autre côté.
Le beau temps induit de la brume …
peu à peu les voiles se lèveront révélant les bateaux au mouillage et l'amphithéâtre des 44 collines qui encerclent la ville basse et dessine la baie. Nous ne verrons malheureusement pas l'Aconcagua.
Aller à pied
nous permet de traverser la ville basse,
avec ses quartiers modestes,
puis son avenue pédestre bordé de palmiers, coupée de petites places centrées sur un monument. Les voitures roulant de chaque côté.
Michel VOIT le Pacifique, pour la première fois !
Nous passons devant des édifices remarquables,
le siège de El Mercurio, le plus vieux journal du monde en langue espagnole (1827).
Le bâtiment de la Marine Chilienne qui ferme d'une grande place,
la compagnie Chilenne de navigation interocéanique avec sa porte de bronze,
encore un bâtiment ayant échappé aux tremblements de terre.
Nos pas nous mennent vers le port ...
Sur les quais, l'armada chilienne.
En regardant le mouvement des barques sur le quai, nous voyons une terrasse, avec un restaurant au premier étage. C'est justement l'heure !
Le vin Rhin ressemble à un riesling de première qualité.
Après un succulent déjeuner au restaurant Bote Salvavidas et
le spectacle de l'accostage d'un cargo juste à coté de nous … nous avons fait l'ascension du « cerro » Alegre (joyeux)
par l'ascenceur El Peral
construit en 1902, pour monter de 10 à 40 mètres au dessus du niveau de la mer.
Il aboutit au paseo Yugeoslavo
qui offre une vue panoramique, du port,
et de la baie,
... un détail,
une rue du cerro Alegre,
une autre.
et la descente.
Vina del Mare
En 1855 un tramway relie Valparaiso à Vina del Mare où il y a seulement deux estancias ... des habitations sont construites des deux cotés du rio Marga-Marga.
En 1930 le plan d'urbanisme prévoyait la construction totale de la ville en 1970 !
Pour y aller plus de tramway, nous prenons le Métro !
Décoration et modernité.
Il faut prendre une carte magnétique à faire charger même pour un seul voyage !
L'horloge nous accueille,
arrivés au bord de la mer …
découverte des pélicans sur les rochers.
Seul un bar et l'hôtel-casino pour prendre un verre au bord de la mer, c'est bondé. On n'est plus en Argentine avec un bar à chaque coin de rue !
Pour rentrer nous changons de rive, le plan d'urbanisma a du être dépassé !
Au retour à Santiago, nous passons à la gare ferroviaire voir les horaires de train pour Temuco ! Il n'y a plus de train ici aussi (nous voulions prendre le train Buenos Aires - Valparaiso, une ligne mythique ! ).
Dans la station de métro proche de notre hôtel nous voyons les agences des compagnies d'autobus … rien de plus simple donc pour réserver et prendre nos billets pour Temuco !
Comme le lundi tout est ouvert, nous musardons
un arrêt devant cette boutique pour gaucho chilien chic
et allons au marché et où nous déjeunons, Michel prend un poisson et moi des moules farcies !
Demain départ pour l'Auracanie, le pays des Indiens Mapuche qui n'ont jamais été colonisés par la force !
Récit N° 27 -Voyage "al fin del mundo" - N°3