Premier récit - De Ouistreham à Madère (Photos voir diaporama)
De Porto Santo (
Voilà bientôt un mois et demi que nous sommes partis …
OUISTREHAM , LE DEPART
Il a fallu décider d'arrêter la préparation pour Joz3, et en même temps qu'un grand ménage, vider et ranger la maison, la salle de bain, la cuisine, l'armoire à pharmacie, le placard à conserves … aller chercher les derniers arrivages des conserves de la famille du Sud-ouest stockés dans le grenier, ranger le garage ... ! A chaque fois sélectionner, garder, jeter…
Et le bateau se remplissait, où ranger tout cela ?
Dimanche 26 novembre, pour la première fois depuis une quinzaine, le ciel est bleu sans nuages … Nous prenons le sas « accompagnés » par la régate de Noël.
Pierre et Marie-Thérèse Mallet nous nous ont largué les amarres comme nous avions fait pour leur départ… il y a environ une dizaine d'années !
Mon neveu Gilbert est là avec toute sa famille bien qu'il ne fasse pas chaud, même le petit de 3 ans qui nous appelle (et que l'on entend) de l'autre côté du sas. Une dernière bise à tous.
Les portes du sas s'ouvrent, on agite les mains.
Navigation au portant, sans histoire, vent de sud, 15, 20 nœuds, que ça fait du bien ! CHERBOURG 21h, à l'arrivée au pré le vent se renforce.
Un « visiteur » nous prend les amarres. Il est sur le seul bateau habité des deux pontons visiteurs. Il nous dit qu'il voulait descendre vers le sud mais qu'il restera l'hiver à Cherbourg à cause des dépressions qui se succèdent … Est-ce que ce sera notre lot ? Passerons-nous l'hiver à Cherbourg ?
Sympathique visite de Catherine et Olivier Rabourdin avec leur « petite » jeune qui entend parler du voyage de ses parents avec leurs deux ainés (Brésil, Antilles, Etats-Unis) et râle de ne pas en avoir été ... parce qu'elle n'était pas née !
Nous sommes partis à un moment où les horaires de marées ne nous sont pas favorables et comme il faut faire avec, nous larguons les amarres ce 28 novembre à midi vers le raz Blanchard, au pré et à contre courant pour gagner du temps.
Raz remuant et bien blanc, Michel met le moteur pour nous aider à avancer, mais au-delà de 1800 tours, l'hélice ou l'arbre d'hélice cogne fort. Au milieu du raz, en descendant pour voir notre position nous constatons que le GPS et l'ordinateur sont éteints, rien à faire pour les rallumer ni l'un ni l'autre!
Il est 15h20, nous décidons de revenir à Cherbourg ou les problèmes seront plus faciles à régler.
Retour confortable au portant avec la fin du courant pour nous, nous sommes amarrés à 18H.
L'ordinateur n'avait pas la bonne prise pour l'adaptateur 12V, donc la batterie était à plat !
Pour le GPS ses deux fusibles sont grillés. Le lendemain au téléphone, Jacky « qui a déjà donné » nous apprend que si le GPS est débranché de l'ordinateur sans être éteint, les deux fusibles grillent, c'est ce qui s'est passé.
Hé bien voici les deux petites « pannes » réparées et nous avons acheté 6 fusibles pour en avoir d'avance !.
Pour la vibration, nous sommes bien d'accord ce doit être la bague hydroluble sur l'arbre d'hélice qui a du jeu. Donc il faut la changer …
TRAVAUX : Le lendemain, nous nous adressons au chantier AD de Cherbourg pour sortir le bateau et le mettre sur ber. Ils nous changent la bague hydroluble (le dernier sablage lui a été fatal !!) et nous en profitons pour changer également le presse étoupe Meaucourt, ils avaient 23 ans !!
Nous réglons également le problème de la grand voile qui vibre et claque le long du mat : le voilier Cousin nous ajoute deux œillets pour mettre deux coulisseaux.
Nous déjeunons au soleil dans le cockpit sur notre ber.
Nous profitons d'être au sec pour sortir le loch (donne la vitesse du bateau) de son passe coque et retirer l'antifouling recommandé par le fabriquant sur la roue à aubes du loch, nous l'avions baptisé la « Belle au bois dormant », ce traitement aura l'effet du Prince.
Nous sommes remis à l'eau le soir même. Le chantier AD est aussi efficace que rapide et sympa.
NOUVEAU DEPART DE CHERBOURG Le lendemain. Météo : S SW 5 rafales à 7 nous repartons courant contre, toujours pour gagner du temps, dans la rade nous peaufinons l'alignement du radar, prenons un ris dans
Au Blanchard ça blackboule bien et je suis malade ! Michel barre et je n'ai qu'une occupation : retirer de temps en temps la veille de l'ordinateur réglée sur 10 minutes pour que Michel puisse voir sa route.
Le passage du petit Russel est difficile, le courant est faible mais encore contre et le vent monte à 25/30N et plus dans les rafales. Dans l'entrée du Petit Russel (qui en plus subit l'effet venturi) pour remonter dans le vent Michel veut mettre le moteur, il tourne la clé et rien, ... rien, ... rien . Devrons-nous tirer des bords dans la nuit, le vent et la pluie ? Un léger coup de mateau sollicite le démarreur qui vient d'être révisé, il faudra nettoyer les connexions !
Nous entrons dans SAINT PETER PORT et affalons la grand voile dans son laizy bag, il y a 36 nœuds de vent. Il est 22 heures quand nous nous amarrons au ponton d'attente. Le Harbour Master vient nous voir en canot pour nous remettre les papiers officiels, nous dire que nous pourrons rentrer dans la marina le lendemain vers 2h, que le numéro de code pour les douches est 2020# et que pour le vent c'est « an imprevisted gale ». A 2 heures du matin, il est là sur le ponton dans le vent et la pluie à nous indiquer notre place avec sa torche et à prendre nos amarres et à nous redire que le code des douches est 2020# !!! Cette douche à 3 heures du matin semble ridicule, mais Michel qui a barré dans le froid, le vent, sous la pluie pendant 4 heures en ressort détendu et prêt à un sommeil sans nuages.
Maintenant nous sommes en Manche Ouest ! Quand pourrons-nous rejoindre Brest ?
GUERNESEY La première des choses à faire à Guernesey, c'est d'aller au marché. Il est en travaux, mais nous trouvons Lucas Fishmonger et les autres marchands en face dans la boutique des légumes.
Michel met en place
Le lendemain force 10, la marche sur le ponton est difficile, le bateau très secoué dans le port.
Et puis, nous attendons, les dépressions se succèdent, passerons-nous l'hiver a Saint Peter Port ? Nous sommes le seul bateau habité.
Attente bien agréable car nous aimons beaucoup Guernesey, et puis nous avons l'électricité au ponton donc le chauffage. La préparation de Noël rend la ville très vivante malgré l'hiver, les lumières, la musique, et les chorales qui se succèdent sur la place de l'église pour chanter des Christmas Carols tout le samedi après midi, la place, la rue commerçante sont pleine de monde, on ne peut pas y avancer, je me fais rouler sur le pied par une poussette !
Pour les communications, le téléphone portable et les SMS vont bon train.
Il semble enfin qu'une bulle météo pourrait nous laisser sortir de Guernesey.
Pour où ? Tréguier nous permettrait de rejoindre la côte française, si la fenêtre se prolonge de 24 heures l'AberWrach tout proche de Brest ou peut être Brest si la mer nous permet de passer le chenal du Four.
EN ROUTE POUR TREGUIER ? L'ABER WRACH ? BREST ?
Pour partir ce samedi 9 nous devons quitter la marina avant midi, une question de hauteur d'eau sur le seuil qui retient l'eau dans la marina, puis attendre 14h que le courant de la marée nous porte vers le sud. La mer promet d'être agitée avec les vents qu'il y a eu depuis plus d'une semaine, je prends donc un « Stugeron ».
Le courant nous aide à descendre le long de l'ile, la houle est de 2/3 mètres, le vent nord-ouest force 4 à 5, ça va, il va se renforcer à 6, puis baisser à 3 avec une mer très agitée, pour avancer Michel met le moteur 20 minutes.
A la météo, un avis de grand frais jusqu'au samedi 0h, et un autre dimanche de 13h au lundi 13h, avec rafales fraichissant à 8.
Le vent revient 4-5 beaufor et chute le matin, à 4h15 Michel met le moteur, nous n'avons pas envie de nous attarder dans ces parages.
A 6h10, Michel me réveille, pendant mon quart le pilote a-t-il eu des problèmes ? Non. Mais pour l'heure il ne répond plus. Je refuse à Michel le plaisir d'aller plonger dans les coffres arrières, nous barrerons à tour de rôle jusqu'à l'arrivée.
Au matin nous sommes devant l'AberWrach, le vent est revenu, la mer beaucoup moins agitée que nous ne craignions. On continue.
A 8h nous tournons pour prendre le chenal du Four à contre courant,
à 11h dernier virage vers le chenal de Brest et là la grande houle croisée est au rendez-vous et déferle gaillardement autour de la pointe St Mathieu dont nous faisons un large tour. Une fois entrés dans la rade de Brest c'est une promenade du dimanche force 5.
Dimanche 10 décembre 06 à 14 h nous tournons les amarres dans la marina du Moulin Blanc à BREST très heureux d'être arrivés ici.
La panne de pilote se révèle être un axe qui s'est dévissé, libérant le pilote de sa servitude. Michel y ajoute une goupille, il ne bougera plus !
Maintenant que nous sommes au bout de
Nous achetons une antenne GPS autonome pour le PC pour le cas où !!! et un Navtex. Michel avait beaucoup envie de ce moyen de communication pour avoir les bulletins météo en permanence, Jacky Séaume est très content du sien (nous le serons aussi).
L'internet et la messagerie me font toujours des misères mais depuis que j'ai le logiciel de l'antenne GPS autonome, MAPI32 qui ne voulait pas que SkyFile (la messagerie de l'Iridium) soit mon courrier par défaut accepte ! Et après avoir acheté une antenne NetGear c'est bon pour
Comme j'ai internet je regarde dans les « pages blanches» le numéro de téléphone de Claude et Jean-Paul Renaud.
Nous avons le plaisir de passer la soirée ensemble Nous ne nous sommes pas vus depuis des années et nous nous retrouvons inchangés comme si nous nous voyons tous les quinze jours !. Ils nous disent tout le plaisir qu'il ont à vivre ici, l'association pour la conservation d'un vieux phare, le canoë de mer, leur travail … leur bateau est au sec … mais à la retraite ils ont envie de repartir, vers les pays du nord.
Au port du Moulin Blanc il y a quatre bateaux habités : Anglais, Suédois…
DEPART DE BREST le samedi 16 décembre. La matinée passe comme un éclair, une nouvelle fenêtre météo nous permet de rejoindre
Départ donc, traversée cool mais beaucoup de chalutiers et cargos les deux premières nuits alors que nous sommes loin au large. Fabrication d'eau douce , délicieuse (il faut faire marcher le déssalinisateur 1 fois par mois), rencontre de dauphins ...
Lundi 18 décembre arrivée à
Deux jeunes hommes sont en instance de départ pour les Açores avec un catamaran de course superbe, ils nous disent que l'on peut manger dans les restaurants et troquets jusqu'à minuit et de demi ...
Il est vrai que nous pourrions continuer vers Lisbonne, le vent est favorable, nous ne savons pas quand nous pourrons passer le cap Finisterre, mais maintenant il y a quand même moins de dépressions qu'en Manche, alors direction douches, et une fois remis en forme, centre ville, nous nous arrêtons dans une jambonnerie. Hum ! Le jambon serrano !
Nous sommes de parfaits touristes, nous nous promenons dans la vieille ville près de laquelle il y a
Nous aimons aussi beaucoup le centre ville commercial où il y a de nombreux magasins et de nombreux restaurants. Comme El Faro, notre cantine des deux voyages précédent, il y a 20 et 10 ans, est introuvable, nous avons dégotté une parrillada qui fait de la morue, des plats de cotes de veau et de porc, des cotes de porc, des saucisses etc. … grillés, accompagné d'un pichet de vin blanc ou rouge, c'est pas cher et délicieux ! C'est notre nouvelle cantine.
Nous achetons au marché un colin qui accompagnera une bouteille de Sancerre que Jacqueline nous a offert avant notre départ. C'est l'instant nostalgie et nous nous rappelons le voyage que nous avons fait ici même avec Jacqueline et Emanuel Goldenberg, c'était hier !
Un nouveau départ se précise, nous allons passer Noël à Lisbonne.
Avant de partir nous allons au marché, et au supermarché du marché et nous achetons un jambon serrano de
DEPART pour LISBONNE ou pour MADERE le jeudi 21à 11h30, nous déciderons en route.
Bon vent, mer agitée, nous déjeunons dans le cockpit de poulet rôti. Je prépare toujours un poulet rôti la veille du départ, c'est une viande réconfortante, pas forte, dans le début des traversées on n'aime pas ce qui a trop de goût quand ça remue. Autre avantage, c'est facile à picorer avec un bout de pain pendant les quarts de nuit, et la cuisinière peut l'accommoder avec riz, pâtes, sauces et légumes divers chaud ou froid. Vive le poulet. Mais en escale on passe devant les rôtisseries de poulet sans s'arrêter !
Bon vent, mer agitée, les deux se renforcent sérieusement pendant la nuit où nous passons la zone du cap Finisterre, quelquefois le vent tombe, on met alors le moteur, quelque fois il monte et Michel prend un ris dans la grand voile ou met la trinquette à la place du génois.
Nous voyons beaucoup de champs d'éoliennes sur la cote espagnole, des dauphins nous accompagnent de temps à autre, la cote portugaise est souvent dans la brume, mais il y a aussi des champs d'éoliennes, et nous remarquons avant l'embouchure du Tage que la côte est très habitée, les constructions sont récentes.
Nous avons déjà opté pour Lisbonne par rapport à Madère, mais ici nous devons décider, la marina Alcantara proche de Lisbonne, dont Marino et Jacky Séaume nous ont parlé (marina bordée de restaurants et boites de nuit qui marchent jusqu'à 3 ou 4 heure du matin) ou la marina de Cascais (se prononce cacheca iche) à l'entrée du Tage qui nous permettrai en plus d'arriver de jour.
Nous avons choisi CASCAIS et sommes arrivés en fin de journée, samedi 23, nous avons été dîner dans un restaurant où Michel a mangé une morue monstrueuse d'épaisseur ! et délicieuse de goût ! et moi une brochette de gambas et encornets très bien aussi.
Nous nous souvenions de Cascais comme d'un charmant village … Bien sur il a quintuplé pour le moins depuis 20 ans. La marina a été construite comme celles de méditerranée nous a-t-on dit. Un terre plein entre deux bassins. Sur ce terre plein tout ce dont nous avons besoin : les sanitaires, un chantier naval, deux magasins d'accastillage et de vêtements de mer et une bonne vingtaine de restaurants, de cafés et de boites de nuit sur deux étages (heureusement fermés pour la plus part pour cause de hors saison).
Bref nous sommes très bien et nous y resterons. A 10 minutes à pied il y a un centre commercial avec un Jumbo (c'est un Auchan, qui s'appelle Al Campo en Espagne !), un train pour aller à Lisbonne toutes les 20 minutes, des restaurants à prix raisonnable dans le centre ancien, une promenade de plusieurs kilomètres le long de la plage de Cascais à Estoril avec de petites terrasses pour boire et même manger, promenade qui nous permet de voir la jeunesse faire du surf et de magnifiques couchers de soleil.
Cascais est parée de ses lumières de Noël, elle a des sapins de lumières très réussis, et des fleurs coniques d'un mètre environ faites de petites ampoules pendent dans les arbres. A Lisbonne se sont surtout de grosses boules faites de petites lumières rouges qui sont remarquables.
Le lendemain dimanche veille de Noël, tous les magasins étaient ouverts, j'ai donc pu faire mes emplettes de bouche pour la fête.
Nous avions bien visité Lisbonne lors de notre premier séjour (qui avait duré pas loin d'un mois) nous avons donc envie de voir les nouveautés, mais nous avons voulu revoir en bas de l'Alfama notre marina Aporvela : elle est envasée et abandonnée !
Nous avons visité le site de l'exposition universelle
Le lendemain visite du musée Gulbenkian, a voir absolument, toutes les œuvres ne nous ont pas touché, mais les pièces grecques dont les visages sont d'un réalisme parlant, les porcelaines japonaises … la peinture flamande, avec quelques Rubens et Rembrandt que l'on peut fréquenter à quelques centimètres, la peinture anglaise, la sculpture et la peinture française avec quelques impressionnistes dont un tableau de Ville d'Avray qui m'a fait penser à ma maman … Les bijoux de Lalique et des plateries françaises magnifiques dont un surtout plein de poissons … Encore une journée d'émerveillements.
Tout cela nous a amené au 31 décembre … Que fait-on à Cascais au changement d'année ? Selon les apparences pas de réveillon dans les restaurants.
Nous sommes allés quand même au restau menu normal, et en sortant nous avons vu les gens venir vers la plage et le port, ils avaient des bouteilles de vins pétillant, du Coca Cola, et des verres à la main. Nous avons supposé qu'ils attendaient minuit et probablement un feu d'artifice. Ces deux suppositions se sont révélées exactes. A minuit, ils débouchent et boivent ce qui pétille pendant que démarre un feu d'artifice sur la plage d'Estoril en face.
Dans le port il y avait 3 bateaux visiteurs habités.
Ce 3 janvier, départ programmé pour PORTO SANTO (archipel de Madère). Le soleil brille toujours, mais il fait 10°. Départ tranquille, ça y est on a tout notre temps. La météo qui fait du vilain en Manche et jusqu'au nord de l'Espagne ne nous atteint pas ! et même le vent montre des signes de fatigue et nous devons mettre le moteur.
De 18 heures à minuit nous avons l'impression d'être sur la place de
Des petits nuages dans le ciel, comme sur des estampes japonaises dit Michel, le lendemain les nuages ont grossis donc moins de soleil, mais nous sommes en tee-shirt manches longues. On tangone le génois pour quelques heures.
Le lendemain les nuages ont encore grossi, le ciel est gris mais il y a du vent. L'après-midi soleil, les nuages derrière nous se sont dégonflés, puis l'éclaircie se couvre de plus en plus.
Pendant un de ses quart Michel a vu une tortue qui nageait, elle a eu l'air étonnée de le voir ... et a plongé. Plusieurs fois des dauphins sont venus jouer avec Joz3.
ARRIVEE PORTO SANTO dimanche 7 janvier 07
Au matin à mon réveil ciel bleu, Michel m'a dit qu'on voyait la terre, il se rase car il veut être impeccable pour se présenter devant les autorités.
Mais nous sommes dimanche et les bureaux sont fermés.
En face de la place que nous avons choisi : un bateau anglais, un couple et deux jeunes gens. Ils nous prêtent leurs clés pour les douches. Hum que cela peut être bon une bonne douche chaude après une traversée ! Surtout suivie d'une bonne pression dans le bar à coté !
Vendredi 12 janvier 2007
Et que faisons-nous depuis notre arrivée à Porto Santo ? D'abord les formalités, et la lessive, mais ici on donne le sac de linge sale et on récupère le linge propre repassé !
Donc, libérés des obligations, nous nous promenons « en ville » tentant de reconnaître ce qui était il y a 20 ans, de trouver le syndicat d'initiative, le supermarché, la boulangerie, « le » cybercafé.
Le port est à l'extrémité une plage de
Nous profitons qu'un bus pour touristes fait le tour de l'ile et des points intéressants, à un prix tout à fait convenable. Vu la saison nous sommes les deux seuls passagers !
Une modernisation et un développement du tourisme (surtout dans la partie ouest de l'ile) ont élevé le niveau de vie de la population qui délaisse les petites maisons anciennes qui n'étaient pas en pierre pour de jolies maisons neuves avec un jardin fleuri. Pour les touristes des quartiers d'immeubles pied dans l'eau avec des appart-hôtels sont construits ou en cours.
Sinon l'ile de Porto Santo a gardé tous ses attraits, ile « dorée », parce que sèche.
Nous avions le choix de passer le coup de vent qui est descendu jusqu'à nos latitudes, ici ou à Funchal (Madère), mais comme il a plu, nous n'avons pas bougé, ce qui m'a permis de rédiger le récit de notre voyage jusqu'ici.
Hier dans la nuit, la dépression est venue nous amener des rafales à 25, 30 nœuds, jusqu'à 36. Nous avons changé le bateau de pane de catway, car nous tirions trop dessus et il risquait de plier, ce fut un exercice avec l'anglais d'en face à qui Michel a prêté une amarre. Michel a du aussi arrêter (maitriser) l'éolienne elle faisait un bruit de cocotte minute ou de bouilloire à sifflet quand l'eau boue !!!
Aujourd'hui le vent a diminué, le soleil est là, et nous allons pouvoir remettre nos tee-shirts sans manches, les sandales ont les avait gardées !!!
J'ai oublié de vous dire, il est 11h et il fait 22°5 dans le bateau les hublots ouverts ….
MADERE
Nous avons fait la traversée PORTO SANTO - FUNCHAL dimanche 14 en 6h30, temps impeccable, vent 15-20 nœuds SE, mer agitée, ciel bleu et dauphins au rendez-vous.
Nous sommes dans le port du centre ville, qui n'a plus que 3 ou 4 emplacements visiteurs sur la jetée pour 6 bateaux maximum à couple en saison. Il y a 20 ans nous étions jusqu'à 12 à couple à ces places et sur toute la longueur de la jettée.
Quand nous sommes arrivés nous nous sommes mis en deuxième position d'un bateau belge qui partait le lendemain !
Depuis que j'ai fait les formalités et que nous avons fait le plein de gas-oil, nous avons une place individuelle sur un ponton flottant de résidents !!!! Y en a qui sont gâtés quand même !
Mais il a fallu y aller en marche arrière, vent de travers et prendre les pendilles au passage et pas dans l'hélice (ceux qui connaissent le Sancerre apprécieront) !!!! Voir photo.
La baie de Funchal est toujours magique de nuit, (et de jour) la ville est toujours splendide, le marché plein de fleurs et de fruits fondants et parfumés, les terrasses sont pleines de consommateurs… et il y a
Il fait le temps de l'été en Normandie ou en Bretagne, le soir il faut mettre le sweet pour sortir dehors comme là bas!. Beaucoup de retraités européens viennent passer l'hiver ici, ils doivent louer des appartements, j'ai vu plusieurs couples ce matin faisant leurs emplettes.
Nous restons au moins une semaine pour en profiter et la météo sera idéale à partir de dimanche prochain vers Lanzarotte aux Canaries : Est 3/4, les connaisseurs apprécieront !
Les photos illustant ce texte sont dans le diaporama.
Ce n'est que le 31 janvier 2007 que j'ai pu mettre le texte sur ce Blog à Puerto Rubicon sud de l'Ile de Lanzarotte.
Il a plu toute le journée et il y a la Wifi dans le port ! Cela permet de faire des progrès en "internet de voyage".