Récit N° 37 - Voyage "al fin del mundo" - Retour sur le continent
RETOUR SUR le CONTINENT
RIO GALLEGOS
Dimanche 27 avril 2008, nous prenons l'avion pour Rio Gallegos.
Un petit coup d'aile au dessus d'Ushuaia
un sourire au petit oiseau ...
et deja nous survolons Rio Gallegos
51°
Rio Gallegos fondée le 19 décembre 1885 par l'installation d'une sous-préfecture Maritime sur le bord du fleuve Rio Gallegos est à
C'est la capitale de l'état de Santa Cruz avec 92 814 habitants en 2001.
Rio Gallegos est un centre de communications moderne.
photo de l'embouchure du Rio Gallegos
Le nouveau port de Rio Gallegos construit à Punta Loyola au début des années 2000 est situé à
Il a l'une des plus grandes amplitudes de marée du monde (17 à
C'est un port de pêche, mais c'est surtout le port d'exportation de la viande de mouton surgelée, de la laine, des peaux et du charbon de Rio Turbio.
L'aéroport international sert de base pour les opérations aériennes en Antarctique et Aerolinas Argentinas en a fait sa plateforme pour les vols transpolaires vers la Nouvelle Zélande et l'Australie
Un taxi nous amène à l'hôtel Sehuen.
C'est neuf, confortable, et comme toujours le personnel est aimable.
Déjeuner au restaurant RoCo, incontournable, immense et plein de gens endimanchés, c'est normal on est dimanche !
Après promenade sur la Costanera,
Ce monument commémore le découpage du détroit de Magellan en 1883 par les Présidents de l'Argentine et du Chili.
L'ancien port, dans la ville, avec toutes ses infrastructures est à l'abandon.
Nous ne nous attardons pas et repartons vers COMODORO RIVADAVIA
12 heures de bus
sur une route pratiquement toute droite à perte de vue.
la vallée du Rio Santa Cruz
que nous traversons sur un pont près duquel
la ville nouvelle Piedrabuena sur le Rio Santa Cruz
Les paysages de la Patagonie, sont toujours ... infinis
Nous passons par Puerto San Julian et El Salado
Près de l'embranchement pour le « bosque pétrifié Jaramillo » … la route est en travaux sur plusieurs kilomètres, nous passons sur une piste provisoire assez désagréable.
Arrivée ...
COMODORO RIVADAVIA : 45°52' S – 67°28' O
située sur le Golfe de Saint Georges est une ville de travail, absolument pas touristique.
En 1888 cinq familles galloises et une lithuaniene s'intallent dans le "Valle Ideal", en 1895 il y a dix-sept collectivités d'origine diverses.
Une petite histoire dédidée aux Donzelli et à Etienne :
La Estancia "El Cardal de Don Felipe Solanet, à Colonia Sarmiento, sélectionna des chevaux et créa la race "Criolla".
Le professeur suisse Aimé Félix Tschiffely reçut en cadeau de Don Felipe deux chevaux Criollos : GATO (16 ans) et MANCHA (15 ans) avec lesquels il partit de Buenos AIRES le 24 avril 1925 pour rejoindre New-York. Ils parcoururent
Ils arrivèrent à New-York par la 5° Avenue où le trafic avait été interrompu le 20 septembre 1928 et furent reçus à l'Hotel de Ville.
En 1998 le Sénat Argentin et la Chambre des députés désigna le 20 septembre jour National du Cheval.
Depuis toujours les indiens Tehuelches venaient du nord de la Patagonie les jours chauds de l'été pour se reposer et se distraire dans ce qui est aujourd'hui Rada Tilly ...
Un marin anglais qui cartographiait la côte argentine signala le premier l'existence de ce golfe sur une carte nautique, il se nommait FitzRoy ! …
Le 11 mars 1889 Francisco Pietrobelli accompagné des Telhuelches Sainojo et Pereyra arrivèrent à Rada Tilly avec les cartes nautiques de FitzRoy à la recherche d'un mouillage pour construire un port en eau profonde pour les échanges des produits de Colonia Sarmiento, ainsi naquit Comodoro Rivadavia.
« Capitale Nationale du Pétrole »
Argentine : Au-dessus du pétrole, la misère (sur internet – Extraits de l'article de Linsay )
lundi 26 mai 2008, par Linsay
« La majeure partie du pétrole argentin provient du sous-sol de Comodoro Rivadavia. Une ville de Patagonie où les services de base sont inexistants, rapporte l'hebdomadaire Visão.
Les premiers colons – dont de nombreux Portugais – de cette cité centenaire ont dû défricher une région à l'état brut.
A leur arrivée, il manquait de tout à Comodoro, et surtout de ce qui aujourd'hui reste une denrée rare : l'eau. Elle sort au compte-gouttes des robinets de la ville. C'est d'ailleurs en raison de la pénurie d'eau que les premiers colons parvinrent à convaincre le pouvoir central de Buenos Aires d'envoyer des sondes exploratoires pour rechercher des nappes phréatiques. La ville ressemblait à l'époque à une cité fantôme, cherchant sa survie dans l'océan Atlantique, luttant contre le froid des longs hivers, battue par les violentes rafales du vent de Patagonie. Après des années d'attente, les habitants accueillirent dans une ambiance de fête les sondes promises. Mais, à la stupeur générale, on trouva du pétrole, des nappes et des nappes de pétrole, comme jamais l'Argentine n'en avait vues. Et la vie de Comodoro changea de façon irréversible.
Les grandes compagnies pétrolières débarquèrent, les multinationales, les gros contrats, les appareils de forage. La ville allait croître rapidement, trop vite, de façon désordonnée, maison sur maison, sans planification.
Les géants pétroliers n'ont qu'un seul intérêt à Comodoro : l'or noir que les appareils de forage – ils sont au nombre de 1 100 dans le seul périmètre de la ville – retirent, sans interruption, du sous-sol. Dans la province de Chubut, on en compte plus de 50 000, extrayant jusqu'à la moelle les ressources naturelles.
En 2006, le Chubut produisait près de 10 millions de mètres cubes de pétrole brut sur les 30 millions produits par le pays.
Pourtant, à Comodoro Rivadavia, on manque toujours de tout. Il n'y a pas d'assainissement, pas d'enseignement digne de ce nom, pas de traitement des eaux usées. Les déchets produits par la ville sont purement et simplement acheminés jusqu'à la mer. Il n'y a même pas ce qui devrait être une évidence : une station de désalinisation. De leur côté, les compagnies pétrolières retirent du sous-sol de la ville un profit de près de 40 millions de dollars par jour. Mais de ce montant, la mairie ne reçoit, apparemment, qu'une infime partie. Le pétrole part ensuite dans des raffineries des environs, puis il est acheminé vers Buenos Aires pour être enfin exporté.
Comodoro possède une autre richesse : l'imposant parc d'éoliennes qui domine toute la ville. Jusqu'à l'an passé, c'était le plus productif d'Amérique du Sud. Certains secteurs de l'extraction pétrolière – extrêmement polluante – de la ville sont alimentés par l'énergie éolienne. »
Paradoxe argentin ???
entrée nord de la ville
A fond, le cerro Chenque, montagne sacrée des Indiens, leur ancien cimetière.
La Cathédrale.
Promenade au bord de la mer et de la ville,
Le port ...
et, à l'autre bout de la plage
le Club Nautique, où nous avons déjeuné !
Comme Comodoro Rivadavia est une ville de travail, il y a beaucoup d'hôtels style international pour les businessmen.
L'hôtel Comodoro www.comodoro-hotel.com.ar faisant des prix pour la réservation par internet, nous bénéficions d'une chambre luxueuse en centre ville, c'est bon pour le repos.
Attention un whisky ici n'a rien à voir avec celui de Ushuaia, tant au volume, qu'au prix , ce qui était grand et devenu petit, et ce qui était petit, grand !
Près de l'hôtel il y a un excellant restaurant de viandes grillées.
Nous découvrons le Pub des supporters de l'équipe de Ruby locale, la bière y est bonne, l'ambiance Welsh (25 000 personnes parlent gallois dans le coin).
Comodoro est la plaque tournante pour les excursions que nous projetons : d'abord :
El Bosque Petrificado
dans le Récit N° 38