La Martinique - Avril 2010 (sans photos)
LA MARTINIQUE
ARRIVEE
Nous sommes arrivés en Martinique le 10 avril ... Tout d'abord à l'anse Mitan, commune des Trois Ilets pour ceux qui connaissent, où nous avons retrouvé deux bateaux amis :
Jonathan à Luigi et Silvia que nous rencontrons très souvent depuis Piriapolis - Uruguay, Constante-Singapour à Franck et Ming avec leurs deux fillettes et Julie que nous avons connu dans la baie de l'Ilha Grande au Brésil et que nous retrouvons très souvent aussi et
Un couple, Jean-Pierre et Danièle ayant un bateau, Jipdan (actuellement à Trinidad), que nous avons connu en Argentine à la marina de Tigre. Ils ont un appartement justement ... à l'anse Mitan, avec une voiture !
Ils m'ont emmené à l'avitaillement avec Silvia, car depuis la Guyane, les iles "anglaises" n'avaient pas ou peu de produits "importés" ...
VISITES
En louant une voiture nous avons pu visiter un peu l'ile, première balade : La route du centre de l'ile avec le jardin de Balata (une merveille) jusqu'au Morne rouge.
La montagne pelée était dans les nuages ... Nous sommes allés déjeuner sur le bord de la mer à Saint-Pierre et pour se faire la digestion nous avons visité l'habitation Depaz, c'est une distillerie artisanale utilisant l'eau de source de la montagne pelée dont la machinerie est l'ancienne Machine de Marly qui remontait l'eau de la Seine pour irriguer les jardins de Versailles ! Retour par la cote Caraïbe.
Le lendemain nous sommes allés sur la cote Atlantique visiter la distillerie Saint-James, plus industrialisée, qui a un musée du rhum très intéressant et visiter la Presqu'ile de la Caravelle.
LE MARIN, paradis nautique.
Samedi 17 avril
Ce n'est pas le tout, comme on dit chez nous, après le tourisme, au boulot !
Quand nous avons voulu lever l'ancre, le guindeau ne s'est pas mis en marche. Donc Michel a remonté les
Notre étrave a alors pointé vers le Marin qui jouit d'une réputation de paradis pour le matériel et les artisans qui gravitent autour de la location de bateau dans le monde de la plaisance ...
Après avoir mouillé, nous avons eu le plaisir de retrouver le voilier Calenda à Alain et Marcia, nous les avions connus à Salvador en 2007/2008 et ils nous avait accueilli à notre arrivée à Buenos Aires, nous ne nous étions pas revus depuis la mi-2008 !
Ils devaient prendre l'avion le dimanche 18 … le volcan Islandais en a décidé autrement. Ils sont partis le vendredi suivant! En attendant nous avons pu passer quelques bons moments ensemble.
Michel a recherché "la" panne du guindeau ... changement du boitier de commande, démontage du guindeau, borne de terre qui se détache du moteur pour cause de corrosion, câbles quelque peu oxydés, et enfin relai d'alimentation électrique … naze !
Une bonne semaine de boulot pour Michel !
Nous étions venus au Marin pour trois raisons,
La première faire réviser la « survie », la durée de validité est de 12 ans, avec une révision toutes les 3 ans, et tous les ans les deux dernières années … Nous devrons en acheter une nouvelle l'an prochain
La seconde, donner un successeur à notre pauvre annexe Jozinho dont le plancher gonflable a fait une hernie et se décollait des boudins principalement à l'avant, zone interdite sous peine de passer au travers !
Bien sûr, l'eau montait quand nous l'utilisions, mais nous avions les pieds toujours propres !
Nous désirions une annexe de 2,50m en Hypalon (qui résiste aux UV) fond en alu (donc légère). Nous étions sensés trouver TOUT au Marin.
Nous avons trouvé une annexe en PVC 2,50m fond plastique … mais avec le tableau arrière repliable Ha ! Donc moins d'encombrement sur le pont en navigation et dont le poids est proche d'un fond alu.
Le problème du PVC aux Antilles est qu'il se décompose (il pègue) à la chaleur et aux UV.
Jozinho étant en PVC nous lui avions fait confectionner un taud pour protéger les boudins et cesser de nous bruler les fesses (il était bleu marine) à Salvador - Brésil. L'avantage du PVC c'est que les boudins sont soudés à chaud (ceux de Jozinho sont « comme neuf » après 19 ans de bons et loyaux services).
Alors, après quelques péripéties : on nous avait prêté une annexe d'occase dont le propriétaire avait demandé l'échange pour une plus grande après une semaine d'utilisation qui nous intéressait bien question prix … mais elle prenait l'eau, ce que l'ancien proprio c'était bien gardé de mentionner.
Donc on a acheté « la » neuve après essai concluant quant à l'étanchéité !
Et j'ai adapté la couverture de Jozinho pour protéger Jozinette.
Nous avons donné Jozinho à détruire.
Mais voila qu'à Mango Bay, le bar internet du Marin, nous recontrons Géry du bateau Gulliver, grand organisateur des festivités du ponton 17 à Las Palmas (Canaries), il est sur le point de rentrer en France avec son bateau. Il a déchiré son annexe et en cherche une d'occase …
Bien entendu il accepte notre proposition de récupérer Jozinho et de lui donner. Elle pourra lui rendre quelques services après recollage du fond.
Et voila, Jozinho est reparti vers la France !
La troisième raison de notre venue au Marin c'est « le frigo ».
Un frigoriste « Tilicom » sévit sur le net pour donner des conseils avisés, nous allons lui demander un devis.
Frédéric Moser est un taciturne, il vient à bord voir la « faisabilité » et nous annonce 1 600€ pour l'ensemble de réfrigération refroidi par eau sans autre commentaire que la pompe eau de mer est bidouillée pour ne pas faire de bruit et le circuit de réfrigération est soudé donc hermétique. Il nous donne le téléphone d'un Nicolas qui peut nous faire la « boite ».
Je vous la fait courte, le fabriquant de la boite ne veut pas de nous à bord, le bateau doit être sur un ponton de la marina pendant une semaine, il prévoit dans son devis entre autres
OU ON NOUS RENTRE DEDANS
Maintenant que nous avons un portique et une nouvelle annexe, Michel achète deux palans avec coinceur pour remonter l'annexe comme les bateaux qui ont un portique.
Le 24 avril, au soir chacun de son coté, moi à l'avant, Michel coté moteur, nous tirons sur les bouts, l'annexe monte, c'est normal, mais ce qui est anormal c'est qu'un des montants de mon coté est plié !!! Le poids de l'annexe, impossible, donc, on nous est entré de dans, ni vu, ni connu !
Nous sommes tout déconfits et ne passons pas la bonne soirée prévue.
Le lendemain le bateau italien proche de nous nous dit que c'est le catamaran Banana, qu'il est entré dans son bateau aussi, il avait passé la matinée sur une bouée derrière nous..
Nous allons voir le catamaran Banana amarré à la marina. Est-ce un bateau de location ou de propriétaires ? Ce sont des propriétaires qui nous disent ne s'être rendus compte de rien, et que d'ailleurs ils étaient à l'intérieur.
Ils nous donnent rendez-vous chez un artisan qui travaille l'aluminium. La réparation proposée ne plait pas à Michel. Nous téléphonons à Dominique qui a fait le portique, il nous dit pouvoir réparer quand nous repasserons à Tyrel Bay (ile de Carriacou), Michel préfère cette solution.
Le propriétaire de Banana nous laisse son mail pour le joindre et lui dire le montant de la réparation.
FIN DU MOIS .... EN BEAUTE
Enfin le 30 avril, je vais chez le coiffeur me faire faire une permanente (la dernière date de Rio Grande au sud du Brésil, 8 mois environ) . Ici les coiffeurs défrisent plus tôt qu'ils ne frisent, alors je suis frisée-défrisée, peu frisée quoi !